-
Scheulte
- La Scheulte, cours d´eau affluent de la Birse, en allemand Scheltenbach,
dont le nom signifie « la grondeuse », de l´allemand schelten,
« gronder », du germanique *skellan (District de Delémont, Jura) ;
La Scheulte, commune, nom germanisé en Schelten au début du
XXème siècle (District de Moutier, Jura bernois).
-
Schiettaz,
Scia,
Scias,
Sciaz,
Scie,
Sciet,
Seille,
Seya,
Sèya,
Seyes,
Seyons,
Sia,
Siés,
Siète,
Sihon,
Soi,
Soie
- Crête de montagne en dent de scie, par
métaphore, bas latin segata, adjectif de
sega, « scie », du latin seca, « coupure en dents de scie, arête de
montagne ». Le patois valaisan seya, même sens, a donné Soie.
Col de la Scie, 3626m, à la frontière italienne
(Les Contamines-Montjoie, Val Montjoie, Haute-Savoie).
Ancien français soie, « scie », ou soie, soy, « haie, clôture », :
Arête de Soi, crête rocheuse, Plan Soi, Soi d´en Bas,
Soi d´en Haut, maisons isolées, Torrent de Soi, affluent de la Vièze,
Lac de Soi, Glacier de Soi, et Signal de Soi, épaule, 2054m
(Val-d´Illiez, district de Monthey, Valais) ;
Sur la Soi, anciennement Sur la Soit
(Belprahon, district de Moutier, Jura bernois) ;
Château de la Soie,
Castrum de Seta au XIIIème et
XIVème siècles par remotivation,
Seya en 1233, château édifié en 1219 sur une longue arête rocheuse, assiégé,
pillé et ruiné en 1417 lors de la guerre de Rarogne (Savièse, district de Sion, Valais).
Ancien français siette, « petite scie » :
La Siète, La Siétaz en 1906, alpage
(Rossinière, Pays-d´Enhaut, Vaud).
Forme patoise :
La Schiettaz, hameau (Les Moulins, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud).
Formes patoises de scie :
Cime de la Scia, 2723m (Saint-Julien-Mont-Denis, Maurienne, Savoie) ;
La Scia, sommet, 1791m, et Bec de la Scia, 1783m
(Saint-Pierre-de-Chartreuse, Chartreuse, Isère) ;
Pointe de la Scia, 2475m, Col de la Scia, 2261m
Tête de la Scia, colline boisée, 1630m (Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Les Scias, lieu-dit (Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Col de la Sciaz, 1338m, aussi écrit Lassiat par
agglutination de l´article
(Saint-Pierre d´Albigny, Bauges, Savoie).
Avec le suffixe diminutif -et :
Côte di Sciet,
forêt déclive (Les Pommerats, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Pointe du Sciallet, 2312m, près de la Pointe de la Scia, 2475m, et du
Col de la Scia, 2261m (Laval et Allemond, Belledonne, Isère).
Dérivés de l´ancienne forme sie, remplacée par scie au XVIème
siècle :
La Sia, maison isolée (Les Diablerets, Ormont-Dessus, district d´Aigle, Vaud) ;
Belle Sia, alpage (L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Longe Sia,
alpage (Vallée du Motélon, Charmey, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Les Siés, alpage (Sarreyer, Bagnes, district d´Entremont, Valais).
Patois valaisan seya, et ancien français seye, « scie » :
La Seya, sommet, 2182m, et Torrent de la Seya, affluent du torrent de
Valeresse (Ovronnaz, Leytron, district de Martigny, Valais) ;
Rè de la Sèya, pâturage (Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Les Seyes, pâturage, et Forêt des Seyes
(Liddes, district d´Entremont, Valais).
Probablement de même origine, par attraction
paronymique de seille :
La Seille, lieu-dit en forêt (Bovernier, district de Martigny, Valais).
Avec le suffixe -on :
Goli des Seyons,
pâturage (Lourtier, Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Forêt du Sihon, probablement une déformation du nom de lieu voisin
Seyons (Lourtier, Bagnes, district d´Entremont, Valais).
Voir aussi Assiettes,
Chat,
Cytes.
-
Schiltli
- Le Schiltli, lieu-dit de la commune de Tavannes (District de Moutier, Jura
bernois), diminutif de Schilt, variante de Schild, « bouclier », avec
le suffixe alémanique -li.
-
Schlag
- Le Schlag, forêt de la commune de Vermes, district de Delémont (Jura), mot
allemand Schlag, « coup ».
-
Schlatt
- Hameau de la commune de la Roche, district de la Gruyère (Fribourg), mot
allemand schlatt, « marais, terrain marécageux ».
-
Schlössli
- Maison isolée de la commune de Courroux (District de Delémont, Jura), signifie en
alémanique « petit château ».
-
Scholis
- Maison isolée de la commune de Charmoille (District de Porrentruy, Jura), datif du
latin schola, « école, lieu d´étude », peut-être en rapport avec
l´ancienne abbaye de Lucelle.
-
Schönenberg
- La Schönenberg, montagne, La Grande Schönenberg et
La Petite Schönenberg, maisons isolées de la commune de Vermes, district de Delémont
(Jura), Schönenberg signifiant en allemand « la belle montagne ».
-
Schuendi,
Schwand,
Schwandbach,
Schwendi
- D´un mot alémanique désignant un lieu défriché par surpâturage et écorçage destiné à
affaiblir la forêt, dérivé de l´allemand schwenden, « défricher par le feu », ancien
haut allemand swintan, « enlever, diminuer, disparaître », germanique
*svendan, « diminuer, disparaître ».
Sur la Schuendi, maison isolée en clairière
(La Roche, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Schwand, lieu-dit en forêt (Vermes, district de Delémont, Jura) ;
Schwand Neuf, lieu-dit en forêt (Le Mouret, district de la Sarine, Fribourg) ;
Schwandbach, avec l´allemand Bach, « ruisseau », maisons isolées en
clairière (Le Mouret, district de la Sarine, Fribourg) ;
Schwand Tsernet ou
Tsernetschwand, maisons isolées en clairière
(Le Mouret, district de la Sarine, Fribourg) ;
Schwendi, clairière (La Roche, district de la Gruyère, Fribourg).
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Schürra
- La Schürra ou La Schurra, hameau de la commune de Pierrafortscha
(District de la Sarine, Fribourg), par féminisation d´un patronyme
Schurr, Schürr attesté dans la région.
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Scialet,
Scialets
- Terme générique du Haut-Dauphiné scialet, « gouffre dans les massifs pré-alpins
de l´Isère » [Wikipedia], « rochers crevassés dans lesquels les eaux de ruissellement
se perdent » [Pégorier]. Ces toponymes sont
probablement récents.
Scialet du Curé, gouffre (Châtelus, Royans, Isère) ;
Scialet des Blaches et
Scialet des Trésors, gouffres (Presles, Royans, Isère) ;
Scialet de l´Oeille,
Scialet des Deux Soeurs, et nombreux autres gouffres nommés Scialet sans
qualificatifs (Villard-de-Lans, Vercors, Isère) ;
Scialet Chaise du Ranc du Buis, gouffre
(Claix, Pays grenoblois, Isère) ;
Scialets des Charmiaux, gouffres (Presles, Royans, Isère).
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Sciard
- Le Sciard, alpage de la commune de Vailly (Chablais, Haute-Savoie), patronyme,
sans doute un nom de métier, « scieur ».
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Scie,
Scierie
- Emplacement d´une scierie, au bord d´un cours d´eau qui fournit l´énergie. Latin
seca, « scie », de secare, « couper, trancher »,
racine indo-européenne *sek-, « couper ».
La Scie, hameau (Domdidier, district de la Broye, Fribourg) ;
Scie au Crot, maisons isolées
(Corserey, district de la Sarine, Fribourg) ;
Bois de la Scie, forêt (Châtonnaye, district de la Glâne, Fribourg) ;
Scie du Verger, maison isolée (La Rippe, district de Nyon, Vaud) ;
La Scierie, hameau (La Rippe, district de Nyon, Vaud).
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Scientrier
- Commune et village du Genevois (Reignier, arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois,
Haute-Savoie), Sintrie en 1228, Cura de Sintrier vers 1344, d´un nom de
domaine d´origine gallo-romaine *Sintriacum, dérivé avec
le suffixe -acum d´un anthroponyme
comme *Sintrius, peut-être d´origine germenique.
-
Scierne,
Sierne,
Siernes
- Dérive de Cierne
avec changement de l´initiale C en S.
Les Sciernes d´Albeuve, hameau
(Albeuve, Haut-Intyamon, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Sierne, Sernie en 1295, hameau (Veyrier, Genève) ;
Sierne au Cuir, alpage (Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Siernes Richard, avec le patronyme
Richard
(Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud).
-
Sciez
- Commune et village du Bas-Chablais (Thonon-les-Bains-Ouest, arrondissement de
Thonon-les-Bains, Haute-Savoie), Siciaco en 1026, Siez en 1275,
Cura de Syer vers 1344, probablement un nom de domaine d´origine gallo-romaine
*Siciacus, dérivé avec le suffixe -acus
d´un gentilice comme Sicius.
-
Scionzier,
Songieu,
Songy,
Sonzier
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine, probablement *Sonniacum, dérivé avec
le suffixe -acum du
gentilice *Sonnius.
Scionzier, Siunziey et Syunziey en 1205, Syoncie en
1213, Sunzie en
1228, Syunzie en 1249, Syonzie en 1309, Cura de Syonzier vers
1344, canton, commune et village du Faucigny (Arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Songieu, De Songiaco en 1264, Songiou en 1302,
Cura de Songiou vers 1344, Apud Songiacum en 1502, commune et village
du Valromey (Champagne-en-Valromey, arrondissemnt de Belley, Ain) ;
Songy, hameau (Sciez, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
Songy, Sunzie en 1263, aussi Songier au XIXème
siècle, hameau (Viry, Genevois, Haute-Savoie) ;
Sonzier, Sunsie en 1201, Syonsie en 1317, Sionziex en
1457, Songy en 1861, hameau (Montreux, district de Vevey, Vaud).
-
Scolette
- Aiguille de Scolette, sommet de la Maurienne, probablement une
cacographie
du diminutif scalette, « petite échelle »
[Gros], voir
Echelle.
-
Sec,
Secca,
Sécha,
Séchalets,
Séchard,
Sechau,
Séchaux,
Sèche,
Sêche,
Séchebau,
Séchenay,
Sécheralle,
Séchère,
Sécheret,
Sécheron,
Séchéron,
Sècheron,
Sécherons,
Séchet,
Séchets,
Séchette,
Sécheval,
Séchex,
Séchey,
Séchot,
Séchy
- Prairie sèche, terrain séchard, ou terrain asséché, cours d´eau souvent à sec, bois sec,
broussailles sèches, du latin siccus, « sec, séchard ».
Français sec, sèche :
Champ Sec, alpage (Valtournenche, vallée d´Aoste) ;
Grand Champ Sec, lieu-dit (Bramois, Sion, Valais) ;
Praz Sec, alpage
(Val Ferret, vallée d´Aoste) ;
Plan Sec, ruine d´alpage (Bionaz, vallée d´Aoste) ;
Praz Sec, alpage (Ayas, vallée d´Aoste) ;
Torrent Sec, cours d´eau temporaire, affluent de la Lizerne
(Ardon, district de Conthey, Valais) ;
La Sèche, chalme Siccaz au XIIème siècle,
La Seiche en 1208, calma de Sicca en 1380, pâturage du Jura
(District d´Aubonne, Vaud) ;
Prise Sèche,
alpage (Boveresse, district du Val-de-Travers, Neuchâtel) ;
Sèche Chenal,
ravin (Mervelier, district de Delémont, Jura) ;
Joux Sèche, forêt déclive
(Châtel-Saint-Denis, district de la Veveyse, Fribourg).
Formes patoises :
Nava Secca,
maisons isolées (Ayer, Val d´Anniviers, Valais) ;
La Sécha, colline boisée, 1137m
(La Chaux, Sainte-Croix, district de Grandson, Vaud) ;
La Sêche, maison isolée (Le Châtelard, district de la Glâne, Fribourg).
Avec le suffixe diminutif -et, -ette :
Le Séchet, forêt déclive, Ruisseau du Séchet, sous-affluent de la Dranse,
Col du Séchet, 1831m (La Chapelle-d´Abondance, Val d´Abondance, Haute-Savoie) ;
Les Séchets, maison isolée (Abondance, Val d´Abondance, Haute-Savoie) ;
La Séchette, lieu-dit (Pralognan-la-Vanoise, Vanoise, Savoie).
Avec les suffixes collectifs
-ay, -ex, -ey, -y :
Séchenay, forêt déclive (Vallon de Bise, Chablais, Haute-Savoie) ;
Séchex, hameau, et
Port de Séchex, petit port sur le Léman (Margencel, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
Le Séchey, ou Séchei en 1525, hameau (Le Lieu, Vallée de Joux, Vaud) ;
Séchy, hameau (Domancy, Haut-Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -aux :
Sechau, marais (Morgins, Troistorrents, district de Monthey, Valais) ;
Séchaux, lieu-dit (Troistorrents, district de Monthey, Valais).
Avec le suffixe diminutif -et :
Les Séchalets, hameau (Seyssel, Bugey, Ain).
Avec le suffixe diminutif -ot :
Séchot, alpage (Quart, vallée d´Aoste).
Dérivé de l´ancien français sechart, « sec, stérile » :
Le Séchard, hameau (Vuadens, district de la Gruyère, Fribourg).
Dérivés de l´ancien français sechiere, « endroit sec » :
La Séchère, forêt déclive (Abondance, Val d´Abondance, Haute-Savoie) ;
Sécheralle, avec le suffixe diminutif
-alle, lieu-dit
(Chamoson, district de Conthey, Valais) ;
Sécheret, avec le suffixe diminutif
-et, pâturage
(Dorénaz, district de Saint-Maurice, Valais).
Ancien français secheron, « bois sec, broussailles sèches » :
Sécheron, quartier (Ville de Genève) ;
Séchéron et Tsa de Séchéron, alpages,
nom monté à la Tête de Séchéron, 2902m, noms écrits aussi Sécheron
(Val Ferret, vallée d´Aoste) ;
Sècheron, En Sechiron en 1332, ancien lieu-dit
(Saint-Genis Pouilly, Pays de Gex, Ain) ;
Les Sécherons, maison isolée
(Vuisternens-devant-Romont, district de la Glâne, Fribourg).
Autres dérivés :
Séchebau, lieu-dit (Misery-Courtion, district du Lac, Fribourg) ;
Sécheval, « vallon sec », lieu-dit en forêt
(Soulce, district de Delémont, Jura).
-
Sec
- Chez le Sec, lieu-dit de la commune d´Epauvillers (District des
Franches-Montagnes, Jura), d´un sobriquet Sec, pour un personnage spécialement
maigre.
-
Séchaud,
Séchaude
- Patronyme Séchaud, syncope de
Sénéchaud, forme romande de Sénéchal, officier administratif au Moyen
Age, du francique siniskalk, « serviteur le plus âgé ».
Pra Séchaud,
lotissement (Epalinges, district de Lausanne, Vaud) ;
Sur Séchaud, lieu-dit en forêt (Aigle, Vaud) ;
La Séchaude, par féminisation, hameau (Savigny, district de Lavaux, Vaud).
-
Sèchemouille
- Hameau de la commune de Villard (Chablais, Haute-Savoie), composé de
Sèche et
Mouille, peut-être un lieu humide qui a
été asséché.
-
Séchilienne
- Commune et village du Pays grenoblois (Vizille, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia de Sichilina au XIème siècle, Chayssilliana,
Chaysillana in Triviis, Sechillina, Sechelina et
Sechalina au XIIIème siècle,
castrum de Sechellina au
XIVème siècle, Seychillina, Seychellena et
Sechilliane en Treves au
XVème siècle, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine
*[villa] Caeciliana, dérivé avec le suffixe
-ana du
gentilice Caecilius.
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Secouen
- Hameau de la commune de Samoëns (Faucigny, Haute-Savoie),
nom d´origine burgonde qui serait un ancien *Sicodens, *Sicoldens et qui
dériverait d´un primitif *Sicoldingos, « chez les Sicoldingi », dérivé
du nom propre Sicoald, plus exactement Sigoald, Sigiwald, « der
siegreich Waltende », « celui qui règne victorieusement »
[Perrenot],
burgonde *sigus, germanique *segiz, « victoire », et burgonde
*waldan, « régner, gouverner », germanique *valdan, « celui qui règne ».
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Secroux
- Combe du Secroux, lieu-dit de la commune de Fontenais (District de Porrentruy,
Jura), pourrait venir du patois régional scrô, « creuseur ».
-
Sédeilles
- Commune et village vaudois du district de Payerne, Sideles au XIIIème
siècle, Sedilles en 1336, d´un ancien haut allemand sedal, sedil, sethal,
germanique seþla*, « siège », latin sedes, « siège ;
demeure, résidence, habitation, gite, asile »
[Jaccard].
-
Seedorf
- Seedorf, hameau et châteaux, et Lac de Seedorf, petit lac de la commune de
Noréaz, district de la Sarine (Fribourg), anciennement Sedors, Seidor,
Seidos et Saidors,
probablement du nom des premiers seigneurs de Saydor mentionnés en 1156,
nom germanisé récemment et abusivement en Seedorf, « village du lac »
[Aebischer].
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Séez
- Commune et village de la Tarentaise, sur l´ancienne voie romaine qui allait de Vienne à
Milan en passant par le Petit Saint-Bernard. Nom latin Sextum Lapis, « la
sixième pierre milliaire ».
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Segny,
Signy
- Du nom de domaine d´origine gallo-romaine Signiacum, dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice Signius.
Segny, Signier en 1397, Segniez et
parrocchia Sancti Baudilii en 1444, Signiez en 1528, Signyez en
1573, Segni en 1589, Cegny et Segny en 1691, Signy en
1744 commune et village du Pays de Gex (Arrondissement de Gex, Ain) ;
Signy, probablement fiscos sigiciacum en 1017 (c pour n),
Signei en 1166, Suniacum vers 1200, Signiacum et Signie
en 1235, Signie en 1439, village (Signy-Avenex, district de Nyon, Vaud).
-
Segray
- Lac Segray, commune de Leysin (District d´Aigle, Vaud), patois ségrais,
« secret », ce lac étant « caché » par la Tour de Mayen
[Jaccard].
-
Séguelaire,
Seiglière,
Seillères,
Seillières,
Seiloz,
Sellière,
Sellières
- Champs ensemencés de seigle, du latin secalis, « seigle ».
Français seiglière, « terrain cultivé en seigle » :
La Seiglière, La Seiglière en 1847, La Siglière en 1911,
ruines en forêt, et Bois de la Seiglière, forêt (Lalleyriat, Haut-Bugey, Ain) ;
La Seiglière, lieu-dit (Lescheroux, Bresse, Ain) ;
Les Seiglières, lieu-dit (Chavannes-sur-Suran, Revermont, Ain) ;
Les Grandes Seiglières, lieu-dit (Ambérieux-en-Dombes, Dombes, Ain) ;
Les Granges Seiglières, lieu-dit en forêt (Cour-et-Buis, Bièvre, Isère).
Dérivé du roman seguel, « seigle », avec le suffixe
collectif -aire
[Jaccard] :
Séguelaire, lieu-dit (Agiez, district d´Orbe, Vaud).
(Lalleyriat, Haut-Bugey, Ain).
Dérivés de l´ancien français seille, « seigle » avec le suffixe collectif
-ère :
Les Seillères, lieu-dit (Challex, Pays de Gex, Ain) ;
Seillières, maison isolée, et Bois de Seillières, forêt
(Malafretaz, Bresse, Ain) ;
Grande Seillières, maison isolée (Chaleins, Dombes, Ain) ;
La Sellière, lieu-dit en forêt (Montmin, Bornes, Haute-Savoie) ;
Sellières, lieu-dit (Vernier, Genève).
Du patois seila, « seigle », avec le suffixe patois
-oz :
La Seiloz, hameau (Val Ferret, Orsières, district d´Entremont, Valais).
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Seigneur,
Seigneurie,
Signoret
- Français seigneur, « propriétaire féodal, celui qui possède un fief ; personne
noble de haut rang, dans l´ancien régime ».
Pré du Seigneur, lieu-dit (Jayat, Bresse, Ain).
Français seigneurie, « terre seigneuriale sous le système féodal » :
Seigneurie, lieu-dit (Varacieux, Sud du Grésivaudan, Isère) ;
Chalet de la Seigneurie, maisons isolées
(Aillon-le-Jeune, Bauges, Haute-Savoie).
Patronyme Signoret, sobriquet diminutif de signor, variante de
seigneur :
Signoret, Signoré en 1911, maisons isolées (Bouligneux, Dombes, Ain) ;
Signoret, maisons isolées (Crans, Dombes, Ain).
-
Seigneux
- Commune et village du canton de Vaud, district de Payerne, Sinius en 1221,
villa Siniez versus Suprapetram en 1316
(aussi Sinuez et Signuouz),
capella de Signiodo en 1453, Seigneus en 1668, Seignoux en 1861,
serait un ancien [fundus] Sinius, avec le
gentilice Sinius pris comme adjectif ;
Prés Seigneux, probablement avec un patronyme, lieu-dit
(Yvorne, district d´Aigle, Vaud).
-
Seillon
- Français seillon, « petit baquet, peu profond », mot régional
seillon, « petite seille ».
Grotte du Seillon, grotte du Salève
(Collonges-sous-Salève, Genevois, Haute-Savoie).
Peut-être par métaphore :
Seillon, lieu-dit (Arbaz, district de Sion, Valais).
Probablement d´ un patronyme Seillon, nom de métier, « fabricant de seaux et
seilles » :
Champ Seillon et Terre de Seillon, lieux-dits
(Revonnas, Revermont, Ain) ;
L´Etang Seillon, lieu-dit, et Pont de Seillon (Confrançon, Bresse, Ain) ;
Le Petit Seillon, hameau (Montagnat, Bresse, Ain).
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Seillon,
Seillonnaz
- Nom dérivés du gentilice Sallius ou
Sellius.
D´un primitif *[villa] Sellionis :
Seillon, Usque ad fontem de Sellionis en 1084, de Selione
vers 1335, Seillion en 1378, ancien hameau, Chartreuse de Seillon,
prior de Seillone en 1167-1184, Ecclesia Sellionis evers 1190,
Domus de Seillons vers 1250, prieuré de bénédictins transformée en chartreuse
vers 1178, et Forêt Domaniale de Seillon (Péronnas, Bresse, Ain).
D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *[villa] Selionatis, dérivé
avec le suffixe d´appartenance -atis :
Seillonnaz, de Selonato en 1141, Selonaco [Cartulaire de
Portes], Sellonas vers 1250, Curatus de Sellionas vers 1325,
Sellyonaz et Seyllionas en 1339, Seillionacus en 1429
(latinisation abusive), commune et village du Bugey
(Lhuis, arrondissement de Belley, Ain).
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Seilly
- Le Seilly, maison isolée de la commune de Viuz-en-Sallaz (Faucigny,
Haute-Savoie), et Bois du Seilly, avec un patronyme Seilly.
-
Seineu,
Senneut
- Patois jurassien senneu, même signification que
Cenneux
[Prongué].
Le Seineu, lieu-dit en forêt (Buix, district de Porrentruy, Jura) ;
Le Senneut, maison isolée
(Saint-Brais, district des Franches-Montagnes, Jura).
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Seintaneire
- Seintaneire, alpage, et
Forêt de Seintaneire, lieu-dit de la commune de Vérossaz (District de
Saint-Maurice, Valais), peut-être, mais c´est une hypothèse, une forme patoise de
« Sainte Noire », soit par exemple Sainte Maure ou Sainte Sara.
-
Seiry
- Village de la commune de Lully (District de la Broye, Fribourg), ancienne commune,
Seirie en 1180, Serie en 1275, Serye en 1317, Seyriez
en 1532, d´après Stadelmann un ancien
*[fundus] Seriacus, dérivé avec le suffixe
-acus du
gentilice Serius, « sérieux ».
Voir aussi Cery.
-
Seissogne
- Noms probablement de même origine que
Issogne.
Seissogne, anciennement Eys Issogne, Eissogne, et aussi
Issogne, Yssogne en 1565, hameau (Aymavilles, vallée d´Aoste) ;
Seissogne, hameau (Saint-Marcel, vallée d´Aoste).
-
Séitériés,
Sétérées,
Sétériés,
Sétéry,
Seytets
- Etendue de terre pouvant être ensemencées avec le grain contenu dans un setier, ancien
français sesteree, setieree, seteree, « certaine mesure de terre, champ pour
lequel il faut un setier de semence ou qui doit un setier de rente », noms dérivés
du vieux français sestier, ancien français sestiere, « setier,
mesure pour les liquides ; mesure pour les grains ; mesure de terre », latin
sextarius, « setier (mesure de capacité) ». Ce terme peut être confondu
avec Seitorées.
Les Séitériés, maisons isolées (Manigod, Bornes-Aravis, Haute-Savoie) ;
Les Sétérées, maison isolée (La Léchère, Tarentaise, Savoie) ;
Les Sétériés, maison isolée (Saint-André, Maurienne, Savoie) ;
Le Sétéry, maison isolée
(Les Planches, Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud) ;
Les Seytets, hameau (Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Seitorées,
Seytorées
- Un seiteur ou une seitorée, seytorée, était l´étendue de
pré pouvant être fauchée en un jour. Dérivé du nom de métier vieux français
Seyteur,
« faucheur ». C´est un synonyme de la fauchée, du latin falcata, adjectif
dérivé de falx, falcis, « faux, faucille, serpe ». Au cours du temps, la
seitorée s´est alignée sur la Pose.
Les Seitorées, lieu-dit (Charmey, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Grandes Seitorées, lieu-dit (Corcelles-près-Payerne, district de Payerne, Vaud) ;
Prairie des Seitorées, lieu-dit (Saint-Aubin, district de la Broye, Fribourg) ;
Les Morceles des Seytorées, lieu-dit
(Payerne, Vaud).
-
Seleute
- Commune et village du district de Porrentruy (Jura),
Celute en 1180, Celeute en 1200, Celeutte en 1380, du latin
celletta, « hutte de pâture ».
-
Selier
- Ancien français selier, « cellier », voir
Célière.
Le Selier, hameau (Pampigny, district de Cossonay, Vaud).
-
Selle
- Terme générique qui désigne un col formant un replat plus ou moins grand, en forme de
selle.
La Selle, lieu-dit
(Ayent, district d´Hérens, et Arbaz, district de Sion, Valais) ;
Selle des Morteys, col, 2129m
(Vallon des Morteys, Charmey, district de la Gruyère, Fribourg).
-
Selle au Roi
- Maison isolée de la commune de Pleigne, district de Delémont (Jura), signifie en patois
« chaise au roi », ancien nom allemand Richterstuhl, « tribunal »
[Prongué].
-
Semancé
- Lieu-dit de la commune de Damphreux (District de Porrentruy, Jura), probablement pour
« champ ensemencé ».
-
Sembrancher
- Commune et village valaisans du Val d´Entremont, district d´Entremont,
Sanctus Brancherius et ecclesia Sancti Pancratii de Branchi en 1177,
Sancto Branciaco en 1217, Ponte Sancti Pancratii en 1219,
Sancto Pancratio en 1251, Sambranchier en 1261, Sambrancher et
Son Branchie en 1269, Saint-Branchier au XIXème siècle ;
l´ancien nom de la localité est Branche, du bas latin branca,
renommé d´après Saint-Pancrace, devenu
Brancherius sous l´influence du nom primitif. Nom allemand
Sankt Brancher.
-
Sembres,
Sembrettes
- Peut venir du patronyme Sembres attesté.
Les Sembres, lieu-dit (Apples, district d´Aubonne, Vaud).
Par féminisation :
Les Sembrettes, maisons isolées (Yens, district de Morges, Vaud).
-
Semeleys
- Les Semeleys, alpage, et Pointe des Semeleys, sommet,
2328m, commune de Ormont-Dessus (District d´Aigle, Vaud), peut-être par contraction
de Sex Melley ou Sex Melly, avec un patronyme.
-
Semette
- La Semette, hameau de la commune d´Ugine (Val d´Arly, Savoie), soit du
patronyme Semette, soit par féminisation d´un patronyme Semet.
-
Séminaire
- Le Séminaire, maison isolée de la commune de Sâles (District de la Gruyère,
Fribourg), latin seminarium, « pépinière », aussi ancien français seminer,
« semer ».
-
Semine
- Mot régional semên, « champ propre à la culture du blé »
[Pégorier], déverbal de l´ancien français
seminer, « semer ». Ou dérivé du latin sedimen,
« dépôt, sédiment, tassement, affaissement ».
La Semine, région du Genevois au sud-ouest du Vuache (Haute-Savoie) ;
Semine, lieu-dit en forêt (Gruffy, Albanais, Haute-Savoie) ;
La Semine, cours d´eau affluent de la Valserine (Jura et Ain).
-
Semon,
Semons,
Semont
- Du latin sub monte, « sous le mont ».
Semons, Somons et Sumunt au XIIème siècle,
ecclesia Semoncii et Somoncium au XVème siècle,
commune et village de la Bièvre (La Côte-Saint-André, arrondissement de Vienne, Isère).
Peut-être de même origine :
Semon, hameau (Valpelline, vallée d´Aoste) ;
Semont ou Semon, hameau (Saint-Denis, vallée d´Aoste).
-
Sémoraille
- Lieu-dit de la commune de Mathod (District d´Yverdon, Vaud), du verbe patois
semorrâ, « labourer », patois savoyard sommarâ, « labourer
sans ensemencer », sommar, « champ labouré non ensemencé », ancien
français sommarer, « labourer », somart, « jachère, terre
labourable en friche » [Jaccard].
-
Semsales
- Commune et village fribourgeois du district de la Veveyse, Sessales en 1157,
Setsales en 1160, Septem Salis en 1177, Satsales en 1219,
Sasales en 1260, Septsales en 1560, Sempsales en 1857,
du latin septem, « sept », et germanique
*sala,
« demeure, résidence », plutôt que du latin salis, « sel ».
-
Senaillons,
Séneillons
- Patronyme Seneillon, et ancien patronyme Senaillon, rares.
Les Senaillons, lieu-dit en forêt (Thorens-Glières, Bornes, Haute-Savoie) ;
Les Séneillons, maison isolée
(Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Senarclendes,
Senarclens
- Senarclens, commune et village vaudois du district de Cossonay,
Senerclens en 1011, Sunarclens en 1180, Sonarclens en 1190 et
1228, Sonarcleins en 1238, Sinarclens en 1279, aussi Senaclens,
nom d´origine burgonde. D´après Perrenot,
sen- pourrait correspondre soit à l´allemand ze, zu, « chez »,
cf. le haut-valaisan zen, et arclens dériverait d´un primitif
*Arkilingos, « chez les Arkilingi », dérivé du nom propre Arkilo,
Argilo, soit au burgonde *sini- « vieux », dans le sens de
vieillard, ce qui donnerait *sen-argilonis, « préposé aux vieillards »,
racine indo-européenne *sen(o)-, « vieux ».
Par adjectivisation :
les Senarclendes, lieu-dit (Gilly, district de Rolle, Vaud).
-
Sendey,
Sendon,
Sendy
- De seindai, forme patoise de sentier
[Aebischer], voir
Sentier.
Le Sendey, Le Senday sur la Carte
Nationale, hameau (Mézières, district de la Glâne, Fribourg) ;
Chemin de Sendey (Ollon, district d´Aigle, Vaud) ;
Le Sentier du Sendey, est une redondance (Blonay, district de Vevey, Vaud) ;
Sendon, maison isolée (Carrouge, district d´Oron, Vaud) ;
Sendy, hameau (Montreux, district de Vevey, Vaud).
-
Senèche,
Seneché
- D´un primitif Senisca [Philipon],
dérivé de la racine germanique sen-, racine indo-européenne *sen(o)-,
« vieux, âgé », avec le suffixe -isca.
Senèche, Senesche en 1738, ferme isolée
(Jujurieux, Haut-Bugey, Ain) ;
Le Seneché, maison isolée (Le Poizat, Haut-Bugey, Ain).
-
Senèdes
- Commune et village fribourgeois du district de la Sarine, Senaide en 1233,
Senaidi en 1251, Senayde en 1274, Synaide en 1443,
Synaidy en 1449, Sinayde en 1501, Sinedi en 1644, dont le nom
signifierait « vieille lande », racine germanique
sen-, racine indo-européenne *sen(o)-, « vieux », et
ancien haut allemand heida, « lande », germanique
*haiþi, « pays non habité, lande, steppe ». Selon une source citée par
Aebischer, ce nom
dériverait du longobard *snaida, « coupe dans un bois, limite »,
germanique *snaidô, « morceau découpé ».
-
Seneires
- Tête des Seneires, sommet (1917m) du Vallon de Van, commune de Salvan (District de
Saint-Maurice, Valais), nom monté, patois seneire, « terre semée », du
patois senâ, « semer », avec le suffixe collectif
-eire
[Jaccard].
Voir aussi Cenaire.
-
Seneissiat,
Sénissiat
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *Siniciacum, dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice Sinicius.
Côte Seneissiat, Senessiat en 1911, colline boisée, 641m
(Izernore, Haut-Bugey, Ain) ;
Sénissiat, de Siniciaco en 1314, Segnissiat en 1618,
hameau (Revonnas, Revermont, Ain) ;
Sénissiat, Sinicia en 1299-1369, Synissia en 1306,
Signissia en 1419, Sinissiat en 1911, hameau
(Dortan, Haut-Bugey, Ain).
-
Senèze
- Maison isolée de la commune d´Essertines-sur-Rolle (District de Rolle, Vaud), pourrait
dériver du patois senâ, « semer ».
-
Sénin
- Sénin, grand pâturage aux sources de la Sarine, Col de Sénin, 2252m, et
Lac de Sénin, Senin et Senenz en 1243, Senens en 1379, du
nom de la Sarine,
Sanona en 1039. Le nom allemand correspondant, Sanetsch, a la même
origine (Savièse, district de Sion, Valais, et Gessenay, Berne).
-
Senoche,
Sénoche
- Sénoche, Senolcas, corr. Senoscas en 854, Senochias
en 1144, Senosches vers 1250,
Via publica tendens de Monteregali apud Senoches en 1437, ancien nom et nom
révolutionnaire de Montréal-la-Cluse,
d´une racine indo-européenne *sen(o)-, « vieux », avec le suffixe
-oscas.
Probablement de même origine :
Sénoche, maison isolée (Ballaison, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
Senoche, maison isolée (Viuz-en-Sallaz, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Sur Senoche, lieu-dit (Virieu-le-Petit, Valromey, Ain).
-
Senois,
Senoy
- Bois de Senois, Territorium de subtus Senoy en 1483, forêt
(Nurieux-Volognat, Haut-Bugey, Ain) ;
Senoy, Apud Genoyl en 1493, hameau (Ceyzérieu, Bugey, Ain) ;
Senoy, hameau (Desingy, Genevois, Haute-Savoie), et Bois de Senoy,
forêt voisine (Chilly, Genevois, Haute-Savoie).
-
Sensine
- Village de la commune de Conthey (Valais),
villa Sinsina en 1050, Sisinna en
1100, Sinsina en 1227, Synsyna en 1238, Sinsinnaz en 1442,
probablement d´un cognomen comme
*Sinsinus utilisé comme adjectif [Jaccard].
-
Sentier,
Sentiers
- Du latin vulgaire *semitarius, forme substantivée du latin semitarius,
adjectif de semita, « chemin étroit pour les piétons et les bêtes ».
Le Sentier, Sendey en 1544, village (Le Chenit, Vallée de Joux, Vaud) ;
Sur les Sentiers, lieu-dit (La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel).
Voir aussi Sendey.
-
Septème
- Commune et village du Pays viennois (Vienne-Nord, arrondissement de Vienne, Isère),
in villa Septimo au XIème
siècle, Septemum et Settemum au XIIIème siècle,
Septemet au XIVème siècle, du latin septimus, « septième »,
village situé à la septième milliaire de
l´ancienne voie romaine qui allait de Vienne à Milan en passant par le Petit
Saint-Bernard.
-
Septfontaines,
Sept Fontaines
- De l´adjectif numéral sept, qui a un sens mystique, et
Fontaines.
Septfontaines, anciennement Les Sept-Fontaines, hameau
(Mijoux, Pays de Gex, Ain) ;
Les Sept Fontaines, lieu-dit (Ambronay, Bugey, Ain) ;
Les Sept Fontaines, lieu-dit (Argis, Bugey, Ain) ;
Chapelle des Sept Fontaines, encore aujourd´hui un lieu de pèlerinage,
dont on dit que les eaux sont bienfaisantes, certainement un ancien lieu de culte
des sources gaulois (Montmin, Bornes, Haute-Savoie) ;
Source des Sept Fontaines, lieu-dit en forêt
(Argentine, Basse-Maurienne, Savoie).
-
Septumian
- Hameau de la commune de Saint-Denis (Vallée d´Aoste), d´un nom de domaine d´origine
gallo-romaine [fundus] *Septumianus,
dérivé avec le suffixe -anus du
gentilice Septimius ou Septumius.
-
Ser,
Sert,
Sertais,
Sertet,
Serthaz,
Sertinet,
Sertours
- Par aphérèse
d´Essert, et de ses dérivés.
Le Sert, hameau en montagne (Besse, Oisans, Isère) ;
Le Sert, hameau (Pont-en-Royans, Royans, Isère) ;
Le Sert de Vif, hameau (Vif, Pays grenoblois, Isère).
Avec apocope :
Ser Clapi, hameau (Mens, Trièves, Isère).
Avec le suffixe collectif -ais :
Les Sertais, maison isolée (Lovagny, Annecy, Haute-Savoie).
Avec le suffixe diminutif -et ou
collectif -et :
Sertet, lieu-dit (Optevoz, L´Isle-Crémieu, Isère).
Dérivés avec le suffixe collectif patois
-az :
La Serthaz, hameau (Saint-Pierre-en-Faucigny, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe diminutif -ine et le
suffixe diminutif -et ou collectif
-et :
Sertinet, lieu-dit en forêt (Ramasse, Revermont, Ain).
Avec le suffixe -our :
Les Sertours, hameau (Pontamafrey-Montpascal, Maurienne, Savoie).
-
Sérac,
Séracs
- Le Sérac, sommet de la commune de Savièse (District de Sion, Valais).
Plutôt que du mot régional sérac, ce
topoS1nyme est probablement à rapprocher de Séreux.
Les Séracs, lieu-dit de la commune de Saxel (Chablais, Haute-Savoie), nom
dont la présence en ce lieu est difficile à expliquer.
-
Sérarges
- Sérarges, Sérargues en 1935, précédemment Cérargues, noms
anciens apud Chasargues en 1232, apud Chesargias en 1432, hameau
de la commune de Méry (Aix-les-Bains-Sud, Savoie), de même origine que
Césargues, avec
assimilation.
-
Séraussaix,
Sereussex,
Soressex
- Toponymes signifiant « sur le rocher », composés du patois sore, « au-dessus de »,
latin supra, et de Sex, « rocher »
[Guex].
Montagne de Séraussaix, pâturage au-dessus des falaises
(Vallée des Ardoisières, Morzine, Chablais, Haute-Savoie) ;
Sereussex, Serossex à la fin du XVIIIème siècle,
Soreussex en 1906, maison isolée (Frenières, Bex, district d´Aigle, Vaud) ;
Soressex, Sores Saix en 1307, Sorressex en 1906, lieu-dit
(Bex, district d´Aigle, Vaud).
Voir aussi Céraucez.
-
Serbache
- La Serbache, hameau et cours d´eau affluent de la Sarine, commune de La Roche,
district de la Gruyère (Fribourg), pourrait dériver de serva, voir
Servaz.
-
Sereina
- Fenêtre de Sereina, 2547m (La Salle et
Saint-Rhémy-en-Bosses, vallée d´Aoste), Tête de Sereina, 2830m, aussi
Testa Serena (Avise et La Salle, vallée d´Aoste), italien serena,
« sereine », la forme sereina étant probablement patoise. C´est aussi un prénom
féminin.
-
Sereine,
Sérigneux
- La Sereine, Aqua Serene en 1380, Ripparia de Serenam en 1396,
Riparia Serene en 1451, cours d´eau affluent du Canal de Miribel (Dombes, Ain),
avec l´adjectif féminin latin serena, « sereine, calme, tranquille », et
Domaine de la Sereine, lotissement au bord de la Sereine
(Montluel, Dombes, Ain).
Nom dérivé de Sereine avec le suffixe
-eux :
Les Sérigneux, lieu-dit au bord de la Sereine (Montluel, Dombes, Ain).
-
Séreux,
Séri,
Séris,
Sery
- Patois sèreu, « soeur » [Constantin],
patois valaisan séri, latin soror, « soeur », généralement un
oronyme désignant deux sommets voisins.
Les Séreux, montagnes jumelles, 2182m et 2215m, maintenant nommées justement
Les Jumelles (Saint-Gingolph et Vouvry, district de Monthey, Valais) ;
Tita Séri,
pointe jumelle de Tête Noire (Ovronnaz, Leytron, district de Martigny, Valais) ;
Plan des Séris, pâturage (Derborence, Conthey, Valais) ;
Becca de Sery,
deux sommets voisins, 2828 et 2863m (Massif des Combins, Bagnes, district d´Entremont,
Valais) ; le nom serait descendu aux pâturages de Sery et de Pron Sery, à
la
Dyure de Sery, affluent de la Dranse de
Bagnes, et aux
Ecuries de Sery, alpage
(Lourtier, Bagnes, district d´Entremont, Valais).
-
Sérézin-de-la-Tour
- Commune et village (Bourgoin-Jallieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère),
villa Cirisiacus, lire
villa *Cirisianus au Xème siècle, Ciresin et
de Cirysino au XIIème siècle, parrochia Serezini au
XVème siècle, Sérézin au XXème siècle, d´un nom de domaine
d´origine gallo-romaine dérivé avec le suffixe
-anum du nom d´homme romain
Ceretius.
-
Sergent
- Le Sergent, maisons isolées, et Forêt du Sergent, commune de Villeret
(District de Courtelary, Jura bernois), d´un patronyme ou sobriquet Sergent, ou
personne exerçant la fonction de sergent, « officier de justice qui remplissait les
fonctions d´un huissier et qui était chargé d´arrêter ceux contre lesquels il y avait
contrainte par corps », ou « grade de sous-officier dans l´armée ».
-
Sergères
- Les Sergères, maison isolée de la commune de Saint-Livres (District d´Aubonne,
Vaud), peut-être par féminisation d´un patronyme comme Sergey, rare.
-
Sergey,
Sergy
- Dérivés du nom d´un ancien domaine gallo-romain
[fundus] Sergiacus, d´un nom d´homme latin
Sergius, avec le suffixe -acus.
Sergey, Sergy en 1275, commune et village (District d´Orbe, Vaud) ;
Sergy, Ecclesia Sergiaci en 1110, Sergye en 1261,
Sergier en 1319, Sergie en 1332, Sergiez en 1528, Sergy
en 1744, commune et village du Pays de Gex (Arrondissement de Gex, Ain).
-
Sergnaz,
Sergnou
- Dérivés de Cergna, etc.,
avec changement de l´initiale C en S.
La Sergnaz, maisons isolées (Torgon, Vionnaz, district de Monthey, Valais) ;
Sergnou, hameau (Lens, district de Sierre, Valais).
-
Serisalau
- Lieu-dit de la commune de Villars-sous-Yens (District de Morges, Vaud), pourrait
signifier « au-dessus de la saulaie », par composé du préfixe
seri, variante de sore, « au-dessus » et de
Salau.
-
Serix
- Domaine de la commune de Palézieux (District d´Oron, Vaud), serait un ancien
Cery ou Siriez, voir Cery.
-
Serme,
Serment,
Sermet,
Sermettes
- Probablement d´un hypocoristique du
patronyme Anserme, variante de Anselme.
Le patronyme Serment peut aussi être un sobriquet, personne ayant prêté serment,
ou vigneron, latin sarmentum, « sarment ».
Serme, lieu-dit (Grandcour, district de Payerne, Vaud) ;
Les Sermes, hameau (Saint-Pierre-d´Entremont, Chartreuse, Isère) ;
La Serment, alpage (Les Hauts-Geneveys, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Le Sermet, maison isolée (Miribel, Dombes, Ain) ;
Croix Sermet, croix (Saint-Georges-d´Espéranche, Pays viennois, Isère) ;
Domaine de Sermet, lotissement (L´Isle-d´Abeau, La Tour-du-Pin, Isère) ;
Pré Sermet, hameau (Mont-sur-Rolle, district de Rolle, Vaud).
Par féminisation :
Les Sermettes, lieu-dit en forêt (Saint-Julien-de-l´Herms, Bièvre, Isère).
-
Sermenaz
- Sermenaz, Selmena en 587, Salmenna en 1285, Sermenaz
en 1380, Sermena en 1570, Sermenas en 1911, hameau (Neyron, Dombes, Ain),
et Batterie de Sermenaz, anciennes fortifications, probablement d´un nom de domaine
d´origine gallo-romaine *[villa] Sermena,
dérivé avec le suffixe -ena d´un nom d´homme Selmus.
-
Sermérieu,
Sermorens
- Noms dérivés de l´anthroponyme germaniquem Sigismarus traité comme
Sigilmarus [Nègre 1990].
Nom de domaine dérivé avec le suffixe
-acum :
Sermérieu, ecclesia de Salmaireu au XIIIème siècle,
parrochia de Salmariaco au XIVème siècle, commune et village de
L´Isle-Crémieu (Morestel, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
Nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif *Sigilmaringos,
« chez les Sigilmaringi » :
Faubourg de Sermorens, Salmoracensis et Salmoringa au
IXème siècle, quartier (Voiron, Pays voironnais, Isère).
-
Sermoyat,
Sermoyer
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *Salamodiacum, dérivé avec le suffixe
-iacum de la forme latinisée
*Salamodius de l´anthroponyme germanique Salamod, « de caractère bienveillant ».
Sermoyat, Salmoya en 1299-1368, Sermoyards sur la
Carte de Cassini, Sermoyas en 1841,
Sermoyard en 1872, ferme isolée (Neuville-les-Dames, Dombes, Ain) ;
Sermoyer, in Salmodiaco vocat et
in vila qui vocatur Salmogiaco en 920,
in villa Salmoiaco en 966, Salmoye en 1186-1198,
Capellanus de Salmoie vers 1190, Salmoies en 1227, Apud Salmoya
en 1272, Sarmoyacus et Apud Sarmoya en, Salmoyacus en 1328
Sermoya en 1378, commune et village de la Bresse (Pont-de-Vaux, arrondissement de
Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Sermuz
- Hameau de la commune de Gressy (District d´Yverdon, Vaud), Semmurs wt
fluvius Sinmurius en 1177, Semmurus en 1184, Semurs en 1228,
Sermutum en 1343, Sermur en 1385, Cermuz en 1453, serait un
composé de l´ancien haut allemand semida, « jonc », germanique
*samiþo, « jonc, roseau », et ancien haut allemand muor,
germanique *môra, « marais ».
-
Sernanty
- La Sernanty, alpage avec habitat dispersé de la commune d´Ormont-Dessus, district
d´Aigle (Vaud), Sernenty en 1531, Cernenti en 1659, Cierne anti
en 1820, probablement un composé de Sierne et
d´un anthroponyme indéterminé [Jaccard].
-
Seron,
Séronde,
Sex Riond
- De sex rond, « rocher rond », latin saxum rotundum, voir
Sex et Riond.
Seron, Syron en 1276, Champ de Seron, alpage,
Rayes de Seron,
lieu-dit, Col de Seron, 2153m (L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Séronde, pâturage (Conthey, Valais) ;
Le Sex Riond, sommet, 2026m (Conthey, Valais).
-
Serpaize
- Commune et village du Pays viennois (Vienne-Nord, arrondissement de Vienne, Isère),
Serpayal au XIVème siècle, Serpoysia et Serpeyseta
au XVIème siècle, peut-être d´un anthroponyme Sarpius ou
Serpius avec un suffixe -osius.
-
Serpenteys
- Les Serpenteys, lieu-dit de la commune de Château-d´Oex (Pays-d´Enhaut, Vaud),
sans doute un lieu fréquenté par les serpents, nom formé avec le suffixe collectif
-ey.
-
Serpentine
- La Serpentine, sommet, 3789m, Glacier de la Serpentine (Fionnay, Bagnes,
district d´Entremont, Valais), et Col de la Serpentine, 3547m, (Bagnes, district
d´Entremont, et Val des Dix, Hérémence, district d´Hérens, Valais), probablement du nom de
la serpentine, un silicate de magnésium qui peut être de couleur verte.
-
Serpentouze
- La Serpentouze, hameau de la commune de Chézery-Forens (Pays de Gex, Ain),
cf. provençal serpentosa, « sinueuse ».
-
Serpolesses,
Serpolière,
Serpollières
- Noms collectifs dérivés de l´ancien français serpol, « serpolet »
(Thymus serpyllum).
Avec le suffixe de collectif -esse :
Les Serpolesses, ruines en forêt, anciennes fermes (Ruffieu, Valromey, Ain).
Avec le suffixe collectif -ière :
Serpolière, hameau (Saint-Julien-Montdenis, Maurienne, Savoie) ;
La Serpolière, La Serpollière en 1662, lieu-dit
(Chalamont, Dombes, Ain) ;
Les Serpollières, ancien lieu-dit, zône d´activité
(Saint-Romain-de-Jalionas, L´Isle-Crémieu, Isère).
-
Serranants
- Les Serranants, alpage de la commune d´Abondance (Val d´Abondance, Haute-Savoie),
composé de Serra, « vallée resserrée », et
Nants.
-
Serraval,
Serravaz
- Composé de Serra, et
Val, « vallée resserrée ».
Serraval, Serravalle en 1227, commune et village des Bornes
(Thônes, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Serravaz, maison isolée (Mieussy, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Sersens
- Lieu-dit de la commune de Grandcour (District de Payerne, Vaud), probablement un
nom d´origine burgonde.
-
Servant
- Chez Servant, maison isolée de la commune d´Archamps (Genevois, Haute-Savoie),
avec un patronyme Servant, nom de métier, « serviteur », ou dérivé d´un prénom
Servan, variante de Silvain.
-
Servaplane
- Forêt située sur un endroit plat, voir
Serve
et Plan.
Servaplane, maisons isolées en clairière
(Ardon, district de Conthey, Valais).
-
Servelanche
- La Servelanche, maisons isolée de la commune du Grand-Bornand (Bornes-Aravis,
Haute-Savoie), nom composé de Serve et de
Lanche.
-
Servignat,
Servigne
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Salviniacum ou Silviniacum,
dérivé avec le suffixe -acum du
gentilice Salvinius ou Silvinius.
Servignat, in villa Silviniaco
en 968-1018, Selvignie en 1272, de Servigniaco et Servignia
vers 1335, commune et village de la Bresse, et Moulin de Servignat, sur la Reyssouze
(Saint-Trivier-de-Courtes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Servignat, Apud Salviniacum en 1242, hameau (Curtafond, Bresse, Ain) ;
Servignat, maison isolée (Saint-Martin-le-Châtel, Bresse, Ain) ;
Servigne, de Servignies en 1443, maison isolée
(Cruzilles-lès-Mépillat, Bresse, Ain).
-
Servinges
- Hameau de la commune de Chaneins (Dombes, Ain), Molendinum de Servinges en
1264, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif *Servadingos,
« chez les Servadingi », dérivé du nom propre Serwad, germanique *saira,
« douleur » et *vad, vadan, « marcher »
[Perrenot].
-
Servion
- Commune et village vaudois du district d´Oron, Salviacum au XIIème
siècle, Salvion en 1141, Salvium en 1147, Sarviacum en 1155,
Sarvion en 1236, Sarvyon en 1291, nom de domaine d´origine gallo-romaine
*Salviacum, dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice
Salvius, et de formes *Salvionis dérivés du même gentilice, ainsi
que l´accusatif Salvium [Jaccard]. Il y
avait dans la région d´Oron un percepteur d´impôts (exactor tributorum) Donatus
Salvianus, esclave d´Auguste mort en 50.
-
Sesal,
Sésau,
Seseaux,
Sezeau,
Sezettes,
Sise,
Sises,
Sisetsch,
Sisille,
Sisounette,
Size,
Sizon
- Du patois scisa, sisa, size, « haie, bois taillis »,
[Constantin], du
latin scissa, « fendue, brisée », participe passé féminin de scindere, ou
selon Bossard du latin caesa, « coupure »,
participe passé de caedere, « abattre, tailler ».
Mot régional sise, « haie taillée »
[Pégorier] :
Bois de Sise, forêt (Chavannes-le-Veyron, district de Cossonay, Vaud) ;
La Grande Sise, lieu-dit humide au bord de l´Isère
(Aiton, Aiguebelle, Basse-Maurienne, Savoie) ;
Les Sises, lieu-dit (Forel, Vernay, district de la Broye, Fribourg) ;
Les Sises, lieu-dit (Granier, Tarentaise, Savoie) ;
La Size, hameau (Passy, Haut-Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe diminutif -al, -au :
Pointe de Sesal, peut-être, 2302m (Orsières, district d´Entremont, Valais) ;
Sésau, maison isolée (Carrouge, district d´Oron, Vaud) ;
Les Seseaux, diminutif, lieu-dit (Grens, district de Nyon, Vaud) ;
Sezeau, lieu-dit (Gimel, district d´Aubonne, Vaud).
Avec le suffixe diminutif -ille :
La Sisille, ancien nom du ruisseau de la Combe, affluent de la Serine
(District de Nyon, Vaud).
Diminutif avec le suffixe -ette :
Les Sezettes, hameau, mais il peut aussi s´agir d´une féminisation du patronyme
rare Sezet (Chavanod, Annecy, Haute-Savoie).
Diminutif avec le suffixe -on :
Sizon, maisons isolées en clairière (Ayse, Faucigny, Haute-Savoie).
Double diminutif, avec les suffixes -on et
-ette :
La Sisounette, alpage (Rougemont, Pays-d´Enhaut, Vaud).
Forme alémanisée au XVème siècle :
Sisetsch, Sisiez en 1250, hameau
(Zeneggen, qui signifie « aux haies », district de Viège, Valais).
Voir aussi Chises,
Pierre à Sisier.
-
Sétif
- Le Sétif, maison isolée de la commune de Grancy (District de Cossonay, Vaud),
peut-être une cacographie
de Chétif.
-
Settimian
- Hameau de la commune de Torgnon (Vallée d´Aoste), nom patois probablement apparenté à
l´italien settimo, « septième ».
-
Seu,
Sot,
Sottière
- Pourraient signifier soue, du bas latin sutis, gaulois
sutegia, « porcherie », composé de sus, « porc », et
tegia, « toit, couverture, maison » [Prongué].
Le Seu, lieu-dit (Coeuve, district de Porrentruy, Jura) ;
Crête du Seu, petit sommet en forêt, 1690m
(Saxon, district de Martigny, Valais) ;
Pré du Seu, lieu-dit en forêt (Fontenais, district de Porrentruy, Jura) ;
Combe de la Sot et Trou de la Sot, lieux-dits (Delémont, Jura).
Avec le suffixe collectif -ière :
La Sottière, lieu-dit (Domdidier, district de la Broye, Fribourg).
-
Seuchelet,
Suchaud,
Suche,
Suchéaz,
Suchet,
Suchiez,
Suchy
- Pointe de rocher, petit sommet, mont arrondi, apparenté au français souche,
patois suche, vieux français çoche, du gaulois *tsukka, tous
signifiant « souche ».
La Suche, petit sommet, 1541m (Vouvry, district de Martigny, Valais) ;
La Suche, alpage, nom monté à la Tête de la Suche, 2757, nommée
La Grande Testa sur la Carte IGC
(Vallon du Sapin, Courmayeur, et Morgex, vallée d´Aoste).
Avec le suffixe diminutif -et :
Le Suchet, sommet du Jura, 1588m (Rances, district d´Orbe, Vaud) ;
Pointe du Suchet, promontoire dans le lac Léman
(Saint-Prex, district de Morges, Vaud).
Avec le suffixe diminutif -y :
Suchy, colline, 692m (Champtauroz, district de Payerne, Vaud).
Double diminutif avec les suffixes -el et
-et :
Seuchelet ou Sechelet, lieu-dit
(Orvin, district de Courtelary, Jura bernois).
Avec le suffixe -aud :
Suchaud, maison isolée en clairière, est aussi un patronyme
(Vaulion, district d´Orbe, Vaud).
Avec le suffixe collectif -ez :
Le Suchiez, forêt (Saint-Blaise, Neuchâtel).
Avec le suffixe collectif patois -az :
Suchéaz, alpage (Oyace, vallée d´Aoste).
Voir aussi Aouille Tseuque,
Zoché.
-
Seudey
- Le Seudey, alpage de la commune de Conthey (Valais),
peut-être une forme patoise de Chaudet.
-
Seudzay
- Le Seudzay, lieu-dit de la commune de Bagnes (District d´Entremont, Valais),
peut-être une forme patoise de *Seugeay, voir
Seuget.
-
Seuil,
Seuillet,
Suil
- Seuil, escarpement, falaise, montagne terminée par un plateau et présentant un pente
raide. Du latin solium, « siège » ou solum, « fondement, sol ».
Le Seuil, hameau (Modane, Maurienne, Savoie) ;
L´Aulp du Seuil, mons Alti Solii
et Aut del Sueyl au XIVème siècle, L´Haut-du-Seuil en 1921,
où Haut est devenu Aulp par
remotivation, chaînon, 1875m,
Chalets de l´Aulp du Seuil et
Habert de l´Aulp du Seuil, alpages,
Forêt de l´Aulp du Seuil et Forêt du Seuil, et aussi
Passage de l´Aulp du Seuil, passage escarpé
(Saint-Bernard, Grésivaudan, Isère) ;
Seuil de l´Ouille, lieu-dit
(Pralognan-la-Vanoise, Vanoise, Savoie).
Avec le suffixe diminutif -et :
Le Seuillet, lieu-dit (Fahy, district de Porrentruy, Jura).
Ancien français suil, sueil, suel, même sens :
Suil, hameau (Saint-Rhémy-en-Bosses, vallée d´Aoste).
-
Sévelin
- Quartier de la ville de Lausanne (Vaud), Seveli en 1475, Sevelyn en
1533, de l´ancien français sevelee, sevil, latin sepicula, « petite
haie », diminutif de sepes, « haie »
[Jaccard].
-
Severeu,
Souvéreu,
Souvroz,
Sovereu
- Du latin superiorem, « supérieur, d´en haut »
[Guex],
Severeu ou Sovereu, alpage, nom monté au Glacier de Sovereu
(Fionnay, Bagnes, district d´Entremont, Valais), et au Col de Sovereu, 3109m,
entre Bagnes (District d´Entremont, Valais), et Val des Dix
(Hérémence, district d´Hérens, Valais) ;
Souvroz d´en Bas et Souvroz d´en Haut, pâturages,
Souvroz du Milieu et Grand Souvroz, alpages
(Bellevaux, Chablais, Haute-Savoie) ;
Plan Souvéreu, pâturage (Liddes, district d´Entremont, Valais).
-
Sévery,
Sévrier,
Siviriez,
Surieu,
Surieux
- Noms dérivés d´un nom de domaine gallo-romain
[fundus] *Severiacus, formé avec le
suffixe -acus sur le
gentilice Severius
[Stadelmann], dérivé
du cognomen
Severus signifiant « sévère, sombre, sérieux, grave ».
Sévery, Siuiriaco en 979, Severiacum en 1007, Sevirie
en 1226, Sivrie et Sivirie au XIIIème siècle,
Syviriez en 1453, aussi
Syvirie, Sivirier et Siviriez (District de Cossonay, Vaud) ;
Sévrier, Prior de Syvrier vers 1344, commune et village
(Seynod, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Bois de Sévrier, forêt du Semnoz (Sévrier, Annecy, Haute-Savoie) ;
Chalet de Sévrier, maison isolée en forêt (Sévrier, Annecy, Haute-Savoie) ;
Siviriez, Seurei, Seuirei et Seueriacus au
XIIème siècle, Sivrie en 1228, Siuirie en 1247,
Syvrie en 1285, siuirie et siurier en 1403, Siuirier en
1578, Cheverié en 1755 (District de la Glâne, Fribourg) ;
Surieu, Siuriacum et locus Surianus au Xème siècle,
in castello Suriaco au XIème siècle, Suriacum au
XIIème siècle, hameau, et Bois de Surieu, dans la même commune
(Saint-Romain-de-Surieu, Pays viennois, Isère) ;
Surieux, quartier de l´agglemération grenobloise (Echirolles, Grenoble, Isère).
Voir aussi Civrieux.
-
Sévillon
- Hameau de la commune d´Onnion (Faucigny, Haute-Savoie), patronyme.
-
Sevresy
- Hameau disparu de la commune de Desingy (Genevois, Haute-Savoie), Chivricie en
1249, Chivrisie en
1295, puis Chevressier et Chevresy, d´un nom de domaine d´origine
gallo-romaine, voir Chevressy.
-
Seynod
- Canton, commune et ville près d´Annecy (Arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie),
Saginatum dans l´antiquité, Sugenadum en 867, Sagenadum ou
Sagenodum au IXème siècle, Cura de Seyno vers 1344.
Participe passé latin saginatum du verbe
saginare, « engraisser, gaver, gorger ».
-
Seyon
- Le Seyon, cours d´eau affluent du lac de Neuchâtel (Districts de Neuchâtel et du
Val-de-Ruz, Neuchâtel), Seion en 1268, Seon en 1402, peut-être de même
origine que Sion
[Jaccard].
-
Seyssinet,
Seyssins
- De l´anthroponyme germanique Saxoinus
[Nègre 1990].
Avec un s épithétique :
Seyssins, ecclesia de Saisino au XIème siècle,
parrochia Seyssini au XVème siècle, commune et village du Pays
grenoblois (Fontaine-Seyssinet, arrondissement de Grenoble, Isère).
Avec le suffixe diminutif -et :
Seyssinet, ecclesia de Saisineto au XIème siècle,
parrochia de Saxineto au XIIIème siècle,
parrochia de Sayssineto au XIVème siècle, Seyssineti au
XVème siècle, faubourg de Grenoble, dans la commune de
Seyssinet-Pariset (Fontaine-Seyssinet, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Seyssuel
- Commune et village du Pays viennois (Vienne-Nord, arrondissement de Vienne, Isère),
castrum Saxeolum au XIIème
siècle, de Saxiolo, de Saysello, Sayseux, Sayssueil
et Saysuel au XIIIème siècle, du latin saxum, « roche, rocher,
roc », avec le suffixe -o-ialum,
« clairière ».
-
Seyte
- Mot patois désignant une division administrative, du latin secta, participe
passé de secare, « couper, trancher ».
Bois de Seyte, forêt (Concise, district de Grandson, Vaud) ;
Seyte de la Forclaz, ancien lieu-dit
(Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud).
-
Seyteur,
Seytrouset,
Seytroux
- D´un nom de métier, vieux français seyteur, « faucheur », patois sétor,
ancien français seytour, soipteur, même sens, latin sector [feni], « celui
qui coupe [le foin] », de secare « couper ».
Patronyme Seyteur :
Seyteur, hameau (Saint-Jorioz, Annecy, Haute-Savoie).
Patois seitrou, « faucheur », sobriquet ou patronyme disparu :
Seytroux, Seitrou en 1233, commune et village de la vallée d´Aulps
(Le Biot, arrondissement de Thonon-les-Bains, HauteSavoie) ;
Le Seytroux, hameau (Lullin, Chablais, Haute-Savoie).
Diminutif avec le suffixe -et :
Seytrouset, alpage, nom monté au Col de Seytrouset, 1564m
(La Baume, vallée de la Dranse, Haute-Savoie).
-
Seythenex
- Commune et village des Bauges (Faverges, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie),
Cura de Sestenay vers 1344, aussi Sétenay et Settenex au
XIXème siècle,
qui doit son nom à la villa Sextinacus,
nom dérivé avec le suffixe -acus du nom
romain Sextinus, du cognomen
Sextus signifiant « sixième ». Nom passé à la Montagne de Seythenex et à
l´Aup de Seythenex, alpage.
-
Sézegnin
- Hameau de la commune d´Avusy (Genève), Sissignin et Sizignins en 1302,
Sisignyns en 1326, Sesseguin sur la
Carte de Cassini, aussi Sésegnin en 1906, nom
d´origine burgonde, dériverait d´un primitif *Sisiningos, « chez les Sisiningi »,
dérivé du nom propre Siso, appellatif du radical ancien haut allemand *sisu,
« chant sinistre » [Perrenot].
-
Sézenove
- Hameau de la commune de Bernex (Genève), Chisinova en 1256, Chissinove
en 1542, Seseneuve sur la Carte de Cassini,
Sésenove en 1906, « nouvelle demeure », de l´ancien français chiese, voir
Chiésaz, et nove, « nouvelle ».
-
Siaux
- La Siaux, hameau de la commune de Lullin (Chablais, Haute-Savoie), patronyme,
soit de l´occitan siau, « calme, doux », soit du germanique Sigwald, ancien
haut allemand sig-, « victoire », et waltan, « régner, gouverner ».
-
Siccieu,
Succieu
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *Sicciacum, dérivé avec le suffixe
-acum du nom d´homme romain Siccius.
Siccieu, Siceu au XIIIème siècle, Siciacum au
XIVème siècle, ancien village qui fait maintenant partie de
Siccieu-Saint-Julien-et-Carisieu, chef-lieu de la commune de L´Isle-Crémieu du même
nom (Crémieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère), et
Bas Siccieu, hameau dans la même commune ;
Succieu, Siciaco villa au
IXème siècle, Sissiaco au Xème siècle,
de Sussiaco au XIIIème siècle, commune et village
(Bourgoin-Jallieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
-
Siendreys
- Les Siendreys, alpage de la commune de Rossinière (Pays-d´Enhaut, Vaud), dont le
nom pourrait venir d´un mot patois signifiant « cendrier ».
-
Sierre
- Ville, commune et district du Valais, nom allemand Siders, nom patois
Sierro, [curtis] Sidrium en 516,
Sidrium en 1052, Sidrio en 1100, Sidro en
1131, Sierres en 1260, Siero, Sieroz et Siroz en 1358,
puis Sirro, non pas du bas latin sideris, « astre du jour, soleil », mais
plus probablement d´un colon gallo-romain
Sitrius, localité sur l´emplacement de l´ancienne Drusomagus, nom formé
avec le suffixe issu du gaulois magos.
Forêt de Sierre, dans la même commune.
-
Sierroz
- Le Sierroz ou Le Sierre, ab acqua de Ciers en 1313,
ab acqua de Syerra en 1323, Sirro en 1356, l´eaud e Sierroz en
1683, au delà du Sierroz en 1767, cours d´eau issu de la Source du Sierroz
dans le massif du Revard, traverse les Gorges du Sierroz et se jette dans le
Lac du Bourget (Aix-les-Bains, Savoie), d´une racine préceltique *cier
[Nègre 1990].
-
Sigarette Bobba
- Lieu-dit de la commune de Valtournenche (Vallée d´Aoste), de l´italien
sigarette, « cigarettes », avec un patronyme Bobba, c´est probablement une
métaphore.
-
Sigeroula
- Maison isolée de Vercorin, commune de Chalais, district de Sierre (Valais),
Cheserola au XIIIème siècle, Zigeroula en 1906, dérivé de
Chesières, avec le
suffixe -oula
[Guex].
-
Signal
- Lieu situé sur une éminence, équipé en général d´un poste de garde qui pouvait
communiquer une alarme à vue avec d´autres postes.
Le Signal, qui communiquait avec Lavaux et Montreux, hameau
(Blonay, district de Vevey, Vaud).
-
Signèse
- Signèse, hameau, et Plan Signèse, lieu-dit du vignoble de la commune
d´Ayent (District d´Hérens, Valais), Sinies en 1200, Synneysi en 1250,
Syniesi en 1276, Sygnyesy en 1454, etc., nom d´origine inconnue.
-
Silans,
Silinge,
Sillans,
Sillingy,
Sillins,
Sylans
- Noms d´origine burgonde, dériveraient d´un primitif *Silingos, *Silingum,
« chez les Silingi », dérivé de l´ethnonyme
Silingi ou Silingae, les Silinges, tribu qui faisait partie
des Vandales et qui s´installa en Bétique (Andalousie) où ils furent exterminés par le
roi wisigoth Vallia qui combattait pour les Romains
[Perrenot].
Silans, Silans en 1413 et 1650, Sillans en 1455, hameau,
Sous Silans, lieu-dit, et
Grange de Silans, maison isolée (Corbonod, Bugey, Ain) ;
Château de Silans, château (Ambronay, Bugey, Ain) ;
Silinge, capellam Silingiarum en 1266
(Marin, Pays de Gavot, Haute-Savoie).
Probablement de même origine, ou d´un nom propre roman comme Silanus :
Sillans, parrochia de Silans, ecclesia de Silanis et
Sylans au XIIIème siècle, Syllanis au XVème
siècle, village et commune de la Bièvre
(Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Sillins, Syllins en 1343, Sillins en 1447, Sillin
(sans date), Sillien en 1847, Silliens en 1872, hameau
(Massignieu-de-Rives, Bugey, Ain) ;
Lac de Sylans, Lacus Silani en 1144, Sylan en 1843,
Sillans en 1847, Lac de Silans en 1911 (Le Poizat, Haut-Bugey, Ain).
Nom de domaine d´origine gallo-romaine Silingiacum, dérivé avec le suffixe
-acum du nom romanisé *Silingius :
Sillingy, in villa Silingiaco en
1029-1049, Sillingiacus en 1039, Cilingie en 1231
commune et village (Annecy Nord-Ouest, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
La Balme-de-Sillingy, commune et village,
où se trouvait le château dit de la Balme de Sillingy, nommé précédemment
Cosengier
(Annecy Nord-Ouest, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie).
-
Silberloch
- Lieu-dit de la commune de Pleigne (District de Delémont, Jura), signifie en allemand
« trou d´argent ».
-
Sillons
- Français sillon, « tranchée ouverte avec la charrue », du vieux français
silier, « labourer avec la charrue », ancien français seil, « mesure de terre »,
puis « sillon », latin vulgaire *seliare, racine gauloise *selj-.
Les Sillons, lieu-dit (Vuarrens, district d´Echallens, Vaud) ;
Les Sillons, lieu-dit (Machilly, la Côte en Chablais, Haute-Savoie) ;
Les Grands Sillons, maison isolée (Bâgé-la-Ville, Bresse, Ain).
-
Siloup
- Quartier de Douvres (Bugey, Ain), probablement une variante de
Chiloup.
-
Simandre,
Simandre-sur-Suran
- Probablement d´un anthroponyme germanique comme *Cymander, plutôt que du
français simandre, « disque de bois qui appelait les fidèles à la prière sous la
primitive Eglise, et qui tient encore lieu de cloche dans certains couvents grecs, aussi
une crécelle de bois servant au même usage ».
Simandre, Cymandres en 1439, Cimandre sur la
Carte de Cassini, hameau
(Mantenay-Montlin, Bresse, Ain) ;
Simandre, Cimandres vers 1220, hameau
(Peyzieux-sur-Saône, Dombes, Ain) ;
Simandre, hameau (Saint-Trivier-sur-Moignans, Dombes, Ain) ;
Simandre, hameau (Paladru, Valdaine, Isère), et Côte Simandre, lieu-dit
voisin (Valencogne, La Tour-du-Pin, Isère) ;
Simandre-sur-Suran, Cimandres vers 1220, Cymandres en 1416,
Simandres en 1655, Simandre en 1790, commune et village du Revermont
(Ceyzériat, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain), et Petit Simandre, sur
l´autre rive du Suran.
-
Simon,
Simond,
Simondières,
Simonettes,
Simonin
- Patronyme Simon, issu de l´hébreu shim`ôn, « entendu, exaucé ».
Roche Simon, falaise (Lhuis, Bugey, Ain) ;
Bois Simon, lieu-dit en forêt (Meximieux, Dombes, Ain) ;
Etang Simon (Saint-André-sur-Vieux-Jonc, Bresse, Ain) ;
La Poyat Simon, lieu-dit déclive
(Commelle, Bièvre, Isère) ;
Les Simon, hameau (Saint-Thibaud-de-Couz, Chartreuse, Savoie).
Par féminisation du patronyme Simonet, diminutif de Simon avec le
suffixe -et :
Les Simonettes, maison isolée (Polliat, Bresse, Ain).
Diminutif de Simon avec le suffixe
-in :
Etang Simonin (Chalamont, Dombes, Ain) ;
Bois Simonin, lieu-dit (Sulignat, Dombes, Ain).
Patronymes Simon, Simond, de l´anthroponyme germanique Sigmund, Sigismund,
« protecteur victorieux », de l´ancien haut allemand sigi, « victoire », et germanique
*mundi, « protection » :
Château de Mont Simon, Mont-Symond en 1650 (Vescours, Bresse, Ain) ;
Pointe Simond, 3493m, somment des Périades (Massif du Mont-Blanc, Haute-Savoie).
Avec le suffixe de propriété -ière :
Les Simondières, lieu-dit en forêt (La Tranclière, Bresse, Ain).
-
Simplon
- Simplon, commune et village, et Col du Simplon, 2005m (District de Brigue,
Valais), Semplon et Semplun en 1235, Xemplon en 1285,
curatus Simploni en 1474, probablement d´un nom propre romain Sempronius
[Jaccard].
-
Sina
- Crouye Sina, lieu-dit de Cleuson (Val de
Nendaz, district de Conthey, Valais), le « mauvais repas du soir du bétail »,
cacographie du patois cina, « repas du soir du
bétail », ancien français cener, « souper », du latin cena, « dîner ».
-
Sinard
- Commune et village du Trièves (Monestier-de-Clermont, arrondissement de Grenoble,
Isère), ecclesia de Sinart au XIIème siècle, de l´anthroponyme
germanique Sinardus [Nègre 1990].
-
Singe
- Rocher du Singe, lieu-dit de la commune de Goumois (District des
Franches-Montagnes, Jura), falaise dans laquelle on peut imaginer voir un profil de singe,
latin simius.
-
Sinièse
- La Sinièse, aussi Segnèse, Ziniège, Ziniegy et
Gyniesy en 1267, cours d´eau affluent de la rive droite du Rhône
(District de Sierre, Valais), nom d´origine inconnue.
-
Sinsein
- Hameau de la commune de Saint-Marcel (Vallée d´Aoste), d´un nom de domaine
[fundus] Sinianus dérivé avec le suffixe
-anus du
gentilice Sinius.
-
Sion
- Ville, commune et district, chef-lieu du Valais, nom gallo-romain Sedunum au
IVème siècle, localité principale de la tribu gauloise des Sédunes,
aussi nommée Sedyninsium civitas,
Sidunensis, Siduninsium, Sidunis et Sytinensis,
Sedunum en 859.
nom allemand Sitten. Ces toponymes dérivent du nom gaulois Sego-dunum,
« Fort de la Victoire », du gaulois sego-, « victoire, force », et
dunum.
Les Mayens de Sion, aujourd´hui habitat
dispersé (Les Agettes et Vex, district d´Hérens, Valais).
Par féminisation :
La Sionne, cours d´eau affluent du Rhône (Sion, Valais).
-
Sion,
Sions
- Ces noms dérivent probablement de sya, « arête de montagne », avec le
suffixe diminutif -on,
voir Sia.
Sion, Cura de Sionz vers 1344, anciennement aussi Syon,
village et ancienne commune (Val-de-Fier, Albanais, Haute-Savoie) ;
Mont de Sion, Essoni mons au XIIIème siècle,
montem de Sons en 1236, monte de Sions en 1302, Syons
en 1418, lieu-dit et hameau (Saint-Blaise, Genevois, Haute-Savoie).
Peut-être de même origine :
Les Sions, lieu-dit (Cordon, Haut-Faucigny, Haute-Savoie).
Voir aussi
Cion.
-
Sire
- Chez le Sire, lieu-dit de la commune des Genevez (District des Franches-Montagnes,
Jura), probablement un sobriquet Sire,
cas sujet de seigneur, du latin vulgaire
*seior issu du latin senior, comparatif de senex, « vieux, ancien ».
-
Siseray
- Le Siseray ou Le Ciseray, hameau de la commune de Vallorcine (Vallée de
l´Eau Noire, Haute-Savoie), Chezeray vers 1720, Sesaray en 1730,
Chozerey en 1743, aussi Sourzeray, voir
Cèseri.
-
Sisyphe
- Pointe de Sisyphe, 3460m, une des pointes des Périades (Massif du Mont-Blanc,
Haute-Savoie), nommée d´après le héros mythologique en raison des nombreuses chutes de
pierres [Boyer].
-
Six Heures
- Roche des Six Heures, lieu-dit en forêt de la commune de Saint-Sulpice (District
du Val-de-Travers, Neuchâtel).
-
Soblay
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *Subliacum, dérivé avec le suffixe
-acum du nom d´homme Sublius.
Soblay, hameau (Saint-Martin-du-Mont, Bresse, Ain), et
Vire de Soblay, lieu-dit voisin
(Neuville-sur-Ain, Bresse, Ain).
-
Socrête
- « Sous la crête », nom formé avec le préfixe patois so-, bas latin
subtus, latin sub, « sous, en-dessous » et
Crête.
Socrête, Socrestaz en 1718, sous Cretaz au XVIIIème
siècle, lieu-dit (Aigle, Vaud).
-
Sodoleuvre
- Alpage de la commune de Gryon, district d´Aigle (Vaud), anciennement
Sous les Leuvres, avec le préfixe patois so-, « sous », et
un dérivé du latin lepus, leporis, « lièvre », voir
Lièvres.
-
Sodome
- Lieu-dit en forêt de la commune de Rougemont, (Pays-d´Enhaut, Vaud), peut-être en
référence à la ville citée dans la Bible, plus probablement d´un mot alémanique.
-
Soere,
Sori
- Probablement du patois sore, « au-dessus », alpage le plus haut.
Le Soere, alpage, et Corne du Soere, piton boisé, 1789m
(L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Le Sori, alpage (Rougemont, Pays-d´Enhaut, Vaud).
-
Soeurs
- La Montagne des Soeurs, petit sommet (1257m) de la commune de Reyvroz (Bas
Chablais, Haute-Savoie), peut-être une allusion à une communauté religieuse.
-
Soferens
- Lieu-dit de la commune de Montagny, district de la Broye (Fribourg),
Siffenens en 1320, Suffanens, Soffenens et Suffenyn
en 1406, aussi actuellement Sofferens, nom d´origine burgonde
[Aebischer].
-
Soflamonts
- Les Soflamonts, lieu-dit de la commune de Cheiry (District de la Broye, Fribourg),
composé du patois sôflà, « souffler », et
d´Amont.
-
Sofoux
- Lieu-dit de la commune de Pailly, district d´Echallens (Vaud), pourrait être composé
du préfixe patois so-, bas latin subtus, latin sub,
« sous, en-dessous », et Foux, « hêtre ».
-
Soilles,
Solerand,
Sollard,
Solliat,
Sollies
- Petite mare dans un pâturage, endroit bourbeux, dérivés du verbe « souiller »
[Bossard].
Marais des Soilles ou
Marais des Sollies, lieu-dit (Ursy, district de la Glâne, Fribourg).
Avec le suffixe diminutif jurassien
-at :
Le Solliat, Souliard-à-l´Ours en 1501, anciennement
Solliar[d], hameau (Le Sentier, Le Chenit, Vallée de Joux, Vaud).
Avec le suffixe -ard :
Sollard, alpage (Montreux, district de Vevey, Vaud).
Peut-être de même origine :
Le Solerand, alpage (Saint-Ferréol, Bornes, Haute-Savoie).
-
Soladier
- Soladier, alpage, nom monté au Col de Soladier, 1576m,
entre les communes de Blonay et de Montreux (District de Vevey, Vaud), en patois
sor la diez, « sur la source », voir Dia.
-
Solalex,
Soulalex
- Toponymes signifiant « sous la paroi », formés avec le préfixe patois
so-, sou-, bas latin subtus, latin sub, « sous, en-dessous » et
Lex, « paroi ».
Solalex, hameau (Gryon, district d´Aigle, Vaud) ;
Soulalex, hameau situésous la Li Blanche
(Orsières, district d´Entremont, Valais).
-
Solé
- En Solé, lieu-dit de la commune de Courrendlin (District de Delémont, Jura),
patois comtois sole, « pièce de terrain livrée à l´assolement triennal ».
-
Soleil
- Sans doute un endroit bien ensoleillé, souvent un toponyme récent.
Au Soleil, lieu-dit (Chevenez, district de Porrentruy, Jura) ;
Crêt du Soleil, colline, 1314m
(Orvin, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Le Soleil, La terre du Soleil en 1626, château (Beynost, Dombes, Ain) ;
Beau Soleil, lieu-dit (Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Beau Soleil, hameau (Bonnefamille, Pays viennois, Isère) ;
Beau Soleil, lieu-dit (Diémoz, Pays viennois, Isère) ;
Plein Soleil, lotissement (Champdor, Haut-Bugey, Ain) ;
Bois du Soleil, forêt déclive (Crolles, Grésivaudan, Isère) ;
Pierre de Libre Soleil, colline boisée, 804m (Chirens, Pays voironnais, Isère) ;
Côte Soleil, lieu-dit en forêt (Les Avanchers-Valmorel, Tarentaise, Savoie) ;
Combe de Soleil, lieu-dit en forêt
(Le Sappey-en-Chartreuse, Chartreuse, Isère) ;
Couloir de la Croix du Soleil, ravin en forêt(La Table, Val Gelon, Savoie) ;
Portes du Soleil,
petit col, 1950m (Les Crosets, Val-d´Illiez, district de Monthey, Valais).
-
Solepra
- Toponyme signifiant « sous le pré », formé avec le préfixe patois so-,
bas latin subtus, latin sub, « sous, en-dessous » et
Pra, « pré ».
Solepra, soubs le Pra et Solipraz en 1464, maison isolée
(Les Mosses, Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud).
-
Soleymieu
- Commune et village de L´Isle-Crémieu (Crémieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère),
villa Solemniacus au IXème
siècle, ecclesia de Solemniaco au XIIème siècle, d´un nom de
domaine d´origine gallo-romaine dérivé avec le suffixe
-acum du nom d´homme romain
Solemnius [Nègre 1990].
-
Soliat,
Solier,
Soliet,
Sollery,
Sollier,
Solliet,
Solliets,
Souillard,
Soulier,
Souliers
- Endroit ensoleillé ou grenier où l´on étale le foin, tous deux du latin
solarium, « lieu exposé au soleil, balcon, terrasse ». Mots régionaux
solan, solier, « grange, fenil ; aire à battre »
[Pégorier].
Patois jurassien solie, « fenil, grenier à foin », avec le suffixe diminutif
jurassien -at :
Le Soliat, sommet, 1463m (Provence, district de Grandson, Vaud), et
Ferme du Soliat, maison isolée, auberge
(Travers, district du Val-de-Travers, Neuchâtel).
Avec le suffixe -ard :
Souillard, Soliard en 1911, hameau (Neuville-les-Dames, Dombes, Ain).
Français du Jura solier, « grenier à foin », ou « terrasse, grenier »
[Pégorier] :
Solier, lieu-dit (Porrentruy, Jura) ;
Le Grand Soulier et Le Petit Soulier, Mansum de Soleirio en
1272, Apud Solerium en 1399,
Soulier en 1536, maisons isolées (Bâgé-la-Ville, Bresse, Ain) ;
Le Soulier. lieu-dit (Le Grand-Lemps, Bièvre, Isère) ;
La Croix Soulier. hameau (La Côte-Saint-André, Bièvre, Isère) ;
Le Ga du Soulier, hameau
(Tossiat, Bresse, Ain) ;
Les Souliers. maisons isolées (Massingy, Albanais, Haute-Savoie).
Mot régional sollier, « lieu exposé au soleil »
[Pégorier] :
Sollier, hameau (Doussard, Pays de Faverges, Haute-Savoie) ;
Le Sollier, maison isolée (Sainte-Croix, district de Grandson, Vaud) ;
Chalets du Sollier, alpage (Bellecombe-en-Bauges, Bauges, Savoie) ;
Ville Sollier,
Feudum de Villa Soler en 1280,
Villa Villarii Solier en 1289, Ville-Sollier en 1567,
Villesoulier et Villesolier au XVIIIème siècle, hameau
(Saint-Etienne-sur-Chalaronne, Dombes, Ain).
Avec le suffixe diminutif -y :
Sollery, lieu-dit en forêt (Buix, district de Porrentruy, Jura).
Forme régionale savoyarde :
Le Soliet, alpage (Valezan, Tarentaise, Savoie) ;
Le Solliet, alpage, et Plan Solliet, lieu-dit (Faverges, Haute-Savoie) ;
Grange Solliet, ruines, et
Les Solliets, lieu-dit (Seythenex, Bauges, Haute-Savoie) ;
Le Solliet d´en bas et le Solliet d´en haut, maisons isolées
(Avrieux, Haute-Maurienne, Savoie).
-
Solitou,
Solitude
- Lieu solitaire, isolé, souvent une ferme isolée. Ce sens, datant du Moyen Age, est plus
ancien que le sens moderne d´« isolement ». Du latin solitudo, « isolement ».
Au Solitou, lieu-dit en forêt (Corbières, district de la Gruyère, Fribourg) ;
La Solitude, hameau (Collex-Bossy, Genève).
-
Sololieu
- La Sololieu, ruines en clairière de la commune des Contamines-Montjoie (Val
Montjoie, Haute-Savoie), signifie peut-être « sous le lieu ».
-
Solomiat
- Hameau de la commune de Leyssard (Haut-Bugey, Ain), Apud Solomiacum en
1143-1150, Apud Solomia vers 1165, Solomyes
(cas sujet) et Solomia
(cas régime) en 1300, Sollomiacus en 1337,
d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Solomiacum, dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice Solomius.
-
Solosex
- Toponyme signifiant « sous le rocher », formé avec le préfixe patois
so-, bas latin subtus, latin sub, « sous,
en-dessous », et Sex, « rocher ».
Solosex, alpage (Rossinière, Pays-d´Enhaut, Vaud).
-
Som,
Sometta,
Sommet,
Sommettes,
Son
- Ancien français som, vers 1130, du latin summum, « plus haut point,
sommet ».
Som des Ceives, avec un deuxième terme indéterminé, lieu-dit (Conthey, Valais) ;
Grand Som Martel et
Petit Som Martel, aussi écrits Som-Martel et Sommartel, pâturages
avec maisons isolées (Les Ponts-de-Martel, district du Locle, Neuchâtel) ;
Charmant Som, sommet, 1867m,
Grand Som, sommet, 2026m, et Petit Som, sommet, 1772m (Chartreuse, Isère) ;
Son Cernion,
maison isolée (Courtelary, Jura bernois) ;
Son Mont, « sommet du mont », lieu-dit (Lignières, Neuchâtel).
Diminutifs avec les suffixes -et, -ette,
français sommet, ancien français somet, sumet :
Le Sommet, partie haute du village de Bonnevaux
(Bonnevaux, Val d´Abondance, Haute-Savoie) ;
Les Sommettes, lieu-dit (Les Breuleux, district des Franches-Montagnes, Jura).
Avec le suffixe diminutif patois -etta :
Gran Sometta, sommet, 3166m (Ayas et Valtournenche, vallée d´Aoste).
Voir aussi Enson,
Grandson,
Sombeval,
Som de Pro,
Sommentier,
Sommy.
-
Sombacour
- Ecart de la commune de Colombier (District de Boudry, Neuchâtel), Sumbacord en
1268, Sonbecort et Sumbecor en 1280, de summam
curtem, « ferme d´en haut »
[Jaccard].
-
Sombaille
- La Sombaille, pâturages avec habitat dispersé et maisons isolées en clairière de
la commune de la Chaux-de-Fonds (Neuchâtel), et Combe de la Sombaille, lieu-dit
(Les Planchettes et la Chaux-de-Fonds, Neuchâtel),
de somba, dérivé du latin summa, avec le suffixe collectif
-aille,
pour un ensemble de fermes au-dessus du village
[Jaccard].
-
Sombeval
- Commune et village du district de Courtelary (Jura bernois),
Summa vallis
en 866, Sumbavalle en 1148, Someval et Summevalle en 1179,
Sunbaval en 1228, Sombevaulx en 1461, « vallée élevée », voir
Som, « sommet »,
et Val.
-
Som de Pro,
Som la Proz
- Le sommet du pré, le point le plus haut du pré, voir
Som, « sommet »,
et Pro, Proz, « pré ».
Som de Pro, hameau en clairière
(Mayens-de-Riddes, Riddes, district de Martigny, Valais) ;
Som la Proz, hameau à l´extrémité supérieure du lieu-dit Proz
(Orsières, district d´Entremont, Valais).
-
Someceon
- Someceon du Dru, sommet, 2829m, probablement un
diminutif de Som, pour une antécime (Val d´Arpette,
Orsières, districtd´Entremont, et Trient, district de Martigny, Valais).
-
Sommant,
Sommards,
Somme,
Sommier,
Sommieux
- Peut-être l´emplacement d´une source, du gallo-romain summus, « source,
lieu élevé près d´une source », par extension du latin summus, « sommet ».
Ruisseau de la Somme, affluent du ruisseau de l´Ire
(Chevaline, Bauges, Haute-Savoie) ;
Sommant, Somenes en 1160, Somens en 1358, Sauman en
1730, Sous Manses en 1888, ancien alpage, station de sport, nom monté au
Col de Sommant, 1726m (Mieussy, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -ard, mais Sommard
est aussi un patronyme :
Les Sommards, maison isolée (Arâches-la-Frasse, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -eux :
Les Sommieux, alpage (Beaufort-sur-Doron, Beaufortain, Savoie).
Avec le suffixe collectif -ier :
Sommier d´Amont et
Sommier d´Aval, alpages (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
-
Sommarèse
- Hameau de la commune d´Emarèse (Vallée d´Aoste), probablement issu de
*Summo Areense, avec l´adjectif latin summus, « le plus élevé », en raison de
sa position au-dessus d´Erèse.
-
Sommentier
- Commune et village fribourgeois du district de la Glâne, Somentier,
Summentier en 1247, pourrait être un dérivé de l´ancien français som,
« sommet », voir Som, avec un déterminant inconnu
[Aebischer].
-
Sommêtres
- Les Sommêtres, forêt déclive de la commune du Noirmont, et
Arête des Sommêtres, crête rocheuse des communes du Noirmont et de Muriaux,
(District des Franches-Montagnes, Jura), viendrait du latin summis terrae,
« sommet de la terre » [Prongué]. Pour
Prince, c´est un
dérivé de Som,
« sommet », avec un suffixe péjoratif -être, anciennement -estre.
-
Sommy
- Pâturage avec maisons de la commune de Conthey (Valais), Son My en 1906,
« au sommet de [l´alpage de] My », voir
Som, « sommet ».
-
Sompoirier
- Lieu-dit de la commune d´Auvernier (District de Boudry, Neuchâtel), « le haut de la
poireraie », voir Som
et Poirier.
-
Sonadon,
Sonalon
- Dérivés du patois sonaillon, « lieu où tintent les
sonnailles ».
Le Sonalon, hameau (Verbier, Val de Bagnes, Valais).
Avec commutation patoise
de [ll] mouillé en [d] :
Le Sonadon, sommet, 3578m, non monté d´un ancien alpage
[Guex]
(Massif des Combins, district d´Entremont, Valais, et vallée d´Aoste),
Col du Sonadon, 3520m, entre les communes de Bagnes et de Bourg-Saint-Pierre
(District d´Entremont, Valais), et
Glacier du Sonadon (Bourg-Saint-Pierre, district d´Entremont, Valais).
-
Sonceboz
- Sonceboz, commune et village du district de Courtelary (Jura bernois),
Suncebolz en 1303, Suntzelbo en 1326, Suntcelibsis en 1405,
Sunsebols en 1461, aussi Suntzelbo, du patronyme germain Suso,
voir Suze, et du patois boz, « bois ».
-
Sonchal
- En Sonchal, lieu-dit de la commune de Crémines, district de Moutier
(Jura bernois), probablement « sommet de la pente », composé de
Son, et
Chal.
-
Sonchaux
- Hameau de la commune de Veytaux, district de Vevey (Vaud), « sommet de la
chaux », composé de Son, et
Chaux.
-
Sône,
Sonnaz
- La Sonnaz ou La Sonna, Sonna en 1317, cours d´eau affluent de
la Sarine (District de la Sarine, Fribourg), pourrait dériver selon
Aebischer
d´une base Sumina, comme le fleuve français La Somme, ou de
Sauconna, comme la Saône.
La Sonnaz ou La Sonna, hameau (Avry, district de la Sarine, Fribourg) ;
La Sonnaz ou La Sonna, hameau qui a donné son nom à la commune
(La Sonnaz, district de la Sarine, Fribourg) ;
La Sonnaz, nouvelle commune née de la fusion des communes de La Corbaz,
Cormagens et Lossy-Formangueires (District de la Sarine, Fribourg) ;
La Sône, La Sona au XIIème siècle, Sonna au
XIVème siècle, commune et village du Chambaran
(Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Sonnaz, Sonassum en 1488, anciennement Sonnas, commune et
village (Chambéry-Nord, arrondissement de Chambéry, Savoie).
-
Songeon
- Patois songeon, « partie supérieure, sommet », du latin *summionem,
même sens [Bossard].
Songeon, ancien lieu-dit (Vernayaz, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Le Songeon, lieu-dit (Bernex, Chablais, Haute-Savoie).
-
Sonlaville
- Maison isolée au-dessus du village de Montbovon (Haut-Intyamon, district de la Gruyère,
Fribourg), nom qui signifie « au sommet du village », voir
Son et
Ville.
-
Sonlomont
- Signifie « au sommet du mont », voir Son.
Sonlomont, pâturage (Lessoc, Haut-Intyamon, district de la Gruyère, Fribourg, et
Rossinière, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Sonlomont, Son le mont en 1906, alpage, et
Col de Sonlomont, 1503m (L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud).
-
Sonna
- Peut-être d´origine germanique, ancien haut allemand sunna, germanique masculin
*sunnan, gaulois sonno, « soleil », pour un emplacement très
ensoleillé [Jaccard].
Sonna, nom attesté en 1315,
mons de Suna en 1329, Sunne en 1464,
alpages (Les Mosses, Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud).
-
Sonnailley
- Grand Sonnailley et Sonnailley au Prince, alpages
de la commune de La Rippe (District de Nyon, Vaud), et Petit Sonnailley, ferme
isolée de la Combe de Mijoux (Pays de Gex, Ain), « lieu où tintent les
sonnailles ».
Voir aussi Sonadon.
-
Sonnay
- Commune et village du Pays viennois (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère),
de Sunnayo au XIIème siècle, dérivé avec le suffixe
-acum de l´anthroponyme germanique
Sunno [Nègre 1990].
-
Sonnenberg
- Maison isolée de la commune de Vermes, district de Delémont (Jura), en allemand
« montagne du Soleil ».
-
Sonnenwil
- Hameau de la commune du Mouret (District de la Sarine, Fribourg), de l´allemand
Sonne, « soleil », avec le suffixe
-wil. Toutefois, le terme -wil
n´apparaît généralement qu´avec un anthroponyme.
Sonnenwilschwand, lieu-dit en forêt, voir
Schwand
(Le Mouret, district de la Sarine, Fribourg).
-
Sonvilier
- Commune et village du district de Courtelary (Jura bernois), nom composé de
Son, sommet, et du suffixe
-vilier, villare ;
Vacherie de Sonvilier, maison isolée
(Sonvilier, district de Courtelary, Jura bernois).
-
Sonville
- Grand Sonville et Petit Sonville, hameaux de la commune de
Saint-Trivier-de-Courtes (Bresse, Ain), Souville en 1911, probablement
de subtus, latin sub, « sous, en-dessous », et
Ville.
-
Soral
- Village et commune du canton de Genève, Sorraz en 1236, aussi Sorral
en 1906, nom d´origine inconnue.
-
Sorbier,
Sorby
- Sorbier, arbre de la famille des Rosacées (Sorbus aucuparia).
Sorbier, lieu-dit (Vernier, Genève) ;
Au Sorbier, maison isolée (Mies, district de Nyon, Vaud) ;
Chemin du Sorby (Morges, Vaud).
-
Sorcière
- La Sorcière, maison isolée de la commune de la Chaux-de-Fonds (Neuchâtel),
soit d´un sobriquet Sorcière donné à une femme, soit par féminisation d´un
sobriquet Sorcier donné à un homme.
-
Sordet,
Sordette
- Patronyme Sordet, sobriquet dérivé du latin surdus, « sourd », avec le
suffixe diminutif -et.
Le Sordet, quartier (Neuchâtel).
Par féminisation :
La Sordette, maison isolée (Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud).
-
Sorebenne
- Lieu-dit en forêt de la commune de Veytaux, district de Vevey (Vaud), composé du
patois sore, « au-dessus de », et de benne, probablement
de boënne, boine, « borne, limite », voir
Boine, ou
selon Jaccard du
patois bainna, « flaque d´eau stagnante ».
-
Sorebois
- Sorebois, pâturage, Alpage Sorebois, alpage (Zinal, Val d´Anniviers,
Valais), « au-dessus des bois », composé hybride du patois sore,
« au-dessus de », latin supra, et du français bois
[Guex], nom monté
à la Corne de Sorebois, anciennement
Cournier du Meidi, sommet, 2896m,
à l´Arête de Sorebois, 2914m, et au Col de Sorebois, 2835m
(Zinal, Val d´Anniviers, et Grimentz, district de Sierre, Valais).
-
Sorecort
- Lieu-dit de la commune de Vufflens-le-Château (District de Morges, Vaud), composé du
patois sore, « au-dessus de », et de
cort.
-
Sorémont,
Sormont
- Composé du patois sore, « au-dessus de », et de
Mont.
Sorémont, lieu-dit (Ecoteaux, district d´Oron, Vaud) ;
Sormont, forêt déclive (Soulce, district de Delémont, Jura).
-
Sorens
- Commune et village fribourgeois du district de la Gruyère, attesté au XIIème
siècle, anciennement Seirun, puis Sorans vers 1150, noms allemands
Schoringen, Soring,
nom d´origine burgonde qui dériverait d´une forme ancienne *Sauderens, *Sadrens,
d´un primitif *Sauthaharingos, « chez les Sauteringi », dérivé du nom
propre Saudahar, Sauthahar [Perrenot], du
burgonde *sauþs, germanique *sauþi, « sacrifice » et burgonde
*harja, harjis, germanique *harja, « guerrier ».
Selon d´autres sources, d´un anthroponyme germanique *Sorulf.
-
Sorepont
- Maison isolée près d´Arveyes, commune d´Ollon, district d´Aigle (Vaud),
« au-dessus du pont », patois sore, « au-dessus de », et
Pont.
-
Sorevi
- Maison isolée de la commune de Pont-en-Ogoz, district de la Gruyère (Fribourg), « sur
le chemin », patois sore, « au-dessus de », et
Vi, « chemin ».
-
Sorge,
Sorgereux,
Sorgia
- Ces noms signifient « source », de l´ancien français
sourge, même sens, du latin surgere, « se lever ».
Sorge, lieu-dit sur la Sorge (Crissier, district de Lausanne, Vaud) ;
La Sorge, Saula en 1329,
hydronyme,
affluent de la Chamberonne (District de Lausanne, Vaud) ;
La Sorge, cours d´eau affluent du Seyon
(Valangin, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Le Sorgereux, en Seurgereux en 1618, hameau sur la Sorge
(Valangin, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel).
Forme patoise :
Le Sorgia, lieu-dit, Sorgia d´en Bas, alpage, Sorgia d´en Haut,
ruines (Bellegarde-sur-Valserine, Michaille, Ain) ;
Le Sorgia, lieu-dit (Châtillon-en-Michaille, Michaille, Ain).
-
Sornard,
Sornier
- Noms de domaine d´origine gallo-romaine *Suriniacum, dérivés avec le suffixe
-acum du
gentilice Surinius.
Sornard, Surnach en 1250, hameau (Nendaz, district de Conthey, Valais) ;
Sornier, Sornie en 1247, Sornies en 1295, puis Sorny,
hameau (Desingy, Genevois, Haute-Savoie).
-
Sornetan
- Commune et village du district de Moutier (Jura bernois), Sornetan en 1161 et
1181, Sornetain en 1179, serait « la forêt de la Sorne », selon
Perrenot, voir
Tanne. Pour
Jaccard le nom français est issu du
nom allemand Sornethal, « la vallée de la Sorne ».
-
Sorpiat
- Hameau de la commune de Matafelon-Granges (Haut-Bugey, Ain), In fine de Sorpia
en 1419, Sorpiaz en 1563, Sorpia sur la
Carte de Cassini, soit d´un primitif
*[villa] Sorpia, soit
de *[fundus] Sorpiacus, avec un nom
d´homme Sorpius.
-
Sorréblia
- Alpage de Montbovon (Haut-Intyamon, district de la Gruyère, Fribourg), nom composé du
patois sore, « au-dessus de », latin supra, et d´un nom indéterminé.
-
Sorvignier
- Lieu-dit de la commune de Bôle (District de Boudry, Neuchâtel), Sorevignes,
Sore Vignes et Sorevignyes en 1339, Sore Vigne et
Souree Vigne en 1441, Sorevigne en 1596, Sorvigne en 1771,
« sur la vigne » [Michaud],
composé du patois sore, « au-dessus de », et de
Vignier.
-
Sorvilier
- Commune et village du district de Moutier (Jura bernois), Sorurvillier en 1148,
Sororviler en 1179, Sororvilier et Sorovilier en 1308,
Sorunvilier en 1317, Syrenvilier en 1329, Survelier en 1439,
Sorvelier en 1461, de l´anthroponyme germanique *Sorulf et du suffixe
-vilier, le nom allemand Surbelen
étant une alémanisation du nom français [Jaccard].
Champois de Sorvilier, lieu-dit
(Péry, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Montagne de Sorvilier, maisons isolées
(Sorvilier, district de Moutier, Jura bernois).
-
Sotannue
- La Sotannue, alpage (Vallon de l´Hongrin, Château-d´Oex,
Pays-d´Enhaut, Vaud), peut-être une forme adjectiviale issue du latin vulgaire
sobta, bas latin subtus, « en-dessous ».
-
Sothonod
- Hameau de la commune de Songieu (Valromey, Ain), Sottonot et Sotonout
en 1345, Sottono en 1413, Apud Sotonodum en 1455, Sotono en
1477, peut-être avec le latin vulgaire sobta, bas latin subtus,
« en-dessous ».
-
Sottens
- Commune et village vaudois du district de Moudon, Sotens en 1147,
Sothens en 1161, Setens au XIIème siècle,
Soutens en 1453, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif
*Sauthingos, « chez les Sauthingi », dérivé du nom propre Sota,
forme populaire de Sauthaharius, voir Sorens
[Perrenot].
-
Sottison
- Hameau de la commune de Confrançon (Bresse, Ain), Soutisson sur la
Carte de Cassini, Sottizon en 1911,
peut-être avec le latin vulgaire sobta, bas latin subtus, « en-dessous ».
-
Souaillon,
Souillat,
Souillats,
Souille,
Souiller,
Souillères,
Souillet,
Souilloux
- Français souille, « bauge de sanglier, mare boueuse »,
[Pégorier]de l´ancien français
soil, souil, « fange [où se vautre le sanglier] »,
latin solium, « cuve, baignoire », ou suile, « étable à porcs, porcherie ».
La Souille, lieu-dit en forêt (Saint-Mury-Monteymond, Belledonne, Isère).
Avec le suffixe diminutif -et,
« petite mare » [Pégorier] :
Le Souillet, alpage (Saint-Gervais, Sud du Grésivaudan, Isère) ;
Combe du Souillet, lieu-dit (Corrençon-en-Vercors, Vercors, Isère) ;
Le Grand Souillet et Le Petit Souillet, hameaux
(Voiron, Pays voironnais, Isère) ;
Les Souillets, lieu-dit (La Morte, Valbonnais, Isère).
Avec les suffixes collectifs -er, -ère :
Souiller, lieu-dit en forêt (Cleyzieu, Bresse, Ain) ;
Les Souillères, maisons isolées (Four, La Tour-du-Pin, Isère).
Avec le suffixe collectif patois -at :
Le Souillat, lieu-dit en forêt (Plan, Bièvre, Isère) ;
Les Souillats, lieu-dit (Courmangoux, Revermont, Ain).
Avec le suffixe d´abondance -oux :
Sous Souilloux, lieu-dit (Izenave, Haut-Bugey, Ain).
Peut-être de même origine :
Souaillon, Suallon en 1526, hameau (Cornaux, Neuchâtel).
-
Soubey
- Commune et village jurassiens du district des Franches-Montagnes, Subeis en
1340, anciennement Sousbiez, « sous le biez, sous le ruisseau ».
-
Souboz
- Commune et village du district de Moutier (Jura bernois), dont le nom signifie
« sous le bois », du patois boz, « bois »
[Jaccard] ;
Champ de Souboz, lieu-dit (Montmelon, district de Porrentruy, Jura) ;
Pré Jean de Souboz, lieu-dit
(Rebévelier, district de Moutier, Jura bernois).
-
Souche
- La Souche, ferme de la commune d´Arconciel (District de la Sarine, Fribourg),
français souche, du gaulois *tsukka, « souche ».
-
Souclin
- Commune et village du Bugey (Lagnieu, arrondissement de Belley, Ain), Souclin
en 1220, Apud Souclinum en 1494, peut-être avec le latin vulgaire sobta,
bas latin subtus, « en-dessous ».
-
Soud
- Vieux français sout, soute, « partie inférieure », en soute,
« au-dessous », du latin vulgaire sobta, bas latin subtus,
« en-dessous » [Jaccard].
En Soud, lieu-dit, et Col de Soud, 1524m
(Chesières, Ollon, district d´Aigle, Vaud).
-
Soudanières
- Les Soudanières, hameau de la commune de Ceyzériat (Revermont, Ain),
Les Soudannières en 1911, dérivé avec le suffixe de propriété
-ière du patronyme Soudan, ancien
français soudan, « sultan ».
-
Soudon
- Hameau de la commune de Souclin (Bugey, Ain), de Solduno en 1141,
de Exoudon en 1220,
Villa de Soudons en 1272,
de Soudone en 1389, nom composé avec le gaulois
dunum « forteresse ».
-
Souffles,
Soufflons
- Français souffle, « mouvement de l´air », déverbal de souffler,
latin sufflare, « souffler, gonfler ».
Les Souffles, forêt déclive (Bellevaux, Chablais, Haute-Savoie) ;
Les Souffles, lieu-dit en montagne, pâturage, Ruisseau des Souffles,
affluent de la Bonne, nom monté au Pic des Souffles, 3098m, à la
Brèche des Souffles et au Glacier des Souffles
(Valjouffrey, Valbonnais, Isère).
Diminutif avec le suffixe -on :
Les Soufflons, lieu-dit en montagne, pâturage voisin des Souffles
(Valjouffrey, Valbonnais, Isère).
-
Soulce
- Du haut allemand Sulze, ancien haut allemand sulza, germanique
*sultiô, « eau salée », du germanique *salt, racine
indo-européenne *sal-, « sel ».
Soulce, ancien nom allemand Sulz et Sulza en 1148,
Sulce en 1238, Souz en 1262, Sultze en 1389,
commune et village (District de Delémont, Jura) ;
Ruisseau de Soulce, affluent de la Sorne
(Soulce, Undervelier, district de Delémont, Jura) ;
Sur Soulce, maison isolée (Vermes, district de Delémont, Jura).
-
Soupiats,
Soupla,
Souplat,
Souplô,
Supplies
- Participe passé soupla, soupplla, « roussi, brûlé par le soleil »,
du verbe patois souplâ, souppllâ, soupyâ, « roussir »
[Jaccard].
Les Soupiats, forêt orientée au sud-est
(Montricher, district de Cossonay, Vaud) ;
Soupla Dessous et Soupla Dessus, alpages
(Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Le Souplat, alpage
(L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Le Souplô, sommet du chaînon de Crête Sèche, 2694m
(Val Ferret, Orsières, district d´Entremont, Valais).
Mot régional suppli, « roussi » [Pégorier] :
Tête des Supplies, sommet, 1504m (Mégevette, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Source
- Mot français source, féminin substantivé du participe passé sors, sours
du verbe sourdre, « jaillir », du latin surgere,
« se lever ».
La Source, bâtiment où sont situées les pompes pour l´eau thermale des bains de
Lavey (Lavey-Morcles, district d´Aigle, Vaud).
-
Sourde
- La Sourde, lieu-dit de la commune de Douvaine (Bas-Chablais, Haute-Savoie),
« source », déverbal de l´ancien français sourder, sourdir, « sourdre », cf.
sourdan, « source », ou sobriquet.
-
Souste
- La Souste, village de la commune de Loèche (Valais), vieux français
souste, « entrepôt où étaient perçus les droits de douane sur les
marchandises ». Nom germanisé en Susten.
-
Sousun
- Sousun ou Soussun, hameau de la commune d´Ayas (Vallée d´Aoste), et
Torrent de Sousun, affluent de l´Evançon, probablement « sous le sommet », latin
sub, « sous, en-dessous » et ancien français som, « sommet ».
-
Sousville
- Commune de la Matheysine (La Mure, arrondissement de Grenoble, Isère),
subtus villam Mure au XIVème
siècle, « [située] en-dessous de la ville de La Mure ».
-
Soveillame
- Hameau de la commune de Senarclens, district de Cossonay (Vaud), Savaglames en
1344, Sauvaglames en 1377, Sauveillame en 1867, dont le premier terme
vient du vieux français salve, forêt, latin silva.
-
Soyhières
- Commune et village jurassiens du district de Delémont, Sougere en 1102,
Sohires en 1136, Soeres en 1139, Soires en 1148,
Sujeres en 1170, Soyris en 1188, Soieres en 1388, aussi
Soihière, Soyères, ancien nom allemand Saugern et
Sugron en 1170, Sogren en 1131, Sogeron en 1207, Sogron
en 1238, Sougern en 1335. Selon Besse
ce serait un dérivé du bas latin salicaria, « forêt de saules », ou
sambucaria, « forêt de sureaux ».
Château de Soyhières, détruit en 1499, à la fin des guerres de Souabe,
reconstruit en partie (Courroux, district de Delémont, Jura).
-
Spetzmatt
- Hameau de la commune du Mouret (District de la Sarine, Fribourg), composé du patronyme
Spetz, avec l´allemand Matte, « prairie ».
-
Spiegelberg
- Château de Spiegelberg, ruines, commune de Muriaux (District des
Franches-Montagnes, Jura), « montagne du miroir ».
-
Spielmannda
- La Spielmannda, ferme isolée de la commune de Cerniat (District de la Gruyère,
Fribourg), par féminisation d´un patronyme alémanique Spielmann attesté dans la
région.
-
Spitel
- Le Spitel, maisons isolées en clairière de la commune de de Sonvilier (District de
Courtelary, Jura bernois), moyen bas et haut haut allemand spittel, « hôpital »,
voir Hôpital.
-
Splays
- Les Splays, lieu-dit en forêt de la commune de Lyaud (Bas-Chablais,
Haute-Savoie), pourrait dériver par syncope de
Sapalay.
-
Splées
- Les Splées, hameau de la commune des Geneveys-sur-Coffrane (District du
Val-de-Ruz, Neuchâtel), et Forêt des Splées, pourrait dériver par
syncope de
Sapalés, ou du
patois soupplla, « brûlée ».
-
Sprits
- Croix des Sprits, lieu-dit de Sixt (Faucigny, Haute-Savoie), probablement par
aphérèse d´esprits.
-
Stald
- Le Stald, maison isolée de la commune de la Roche, district de la Gruyère
(Fribourg), de l´alémanique Stadel, « cour avec grange et écurie ».
-
Stales
- Sous les Stales, lieu-dit de la commune du Noirmont (District des
Franches-Montagnes, Jura), pourrait venir du francique *stallo, dérivé de
stall, « écurie » [Prince].
-
Stand
- Lieu disposé pour le tir, mot emprunté à l´anglais to stand, « être debout »,
Le Stand, stand de tir (Sonvilier, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Combe du Stand, lieu-dit, probablement l´ancien
emplacement du stand de tir (Le Locle, Neuchâtel).
-
Steffelbletz
- Le Steffelbletz, hameau de la commune du Mouret (District de la Sarine, Fribourg),
du patronyme Steffel, et d´un mot alémanique Bletz qui signifie
probablement « petit morceau », voir le mot régional
bletz.
-
Stierholz
- Lieu-dit en forêt de la commune de Soyhières (District de Delémont, Jura), signifie en
allemand « bois du taureau ».
-
Stockweid
- La Stockweid, lieu-dit de la commune de Bourrignon (District de Delémont, Jura),
nom allemand, composé de Stock, « bâton, pieu, souche », et
Weide, « pâture ».
-
Stoutselet,
Stoutz
- Stoutselet, maison isolée, et
Ruisseau de Stoutz, cours d´eau de la commune de La Roche, affluent de la Serbache
(District de la Gruyère, Fribourg), probablement du patronyme Stoutz.
-
Suard,
Suards
- Patronyme Suard, de l´anthroponyme germanique Sudard, ancien haut
allemand sundar, germanique *sunþa, « sud », et
germanique *hardu, « dur, fort ».
Suard, lieu-dit (Chavornay, district d´Orbe, Vaud) ;
Petit Suard, forêt déclive (Bullet, district de Grandson, Vaud) ;
Suard des Envers, forêt déclive (Sainte-Croix, district de Grandson, Vaud) ;
Les Suards, hameau (Lovagny, Annecy, Haute-Savoie).
-
Sublage
- Le Sublage, sommet (2735m) de la commune de Savièse (District de Sion, Valais),
pourrait venir du patois subllâ, vieux français subler,
« siffler », latin sifilare, variante de sibilare,
« produire un sifflement, siffler », pour un sommet où le vent siffle
[Jaccard].
-
Subriez
- Quartier de la ville de Vevey (Vaud), Souvrue en 1228, Subrus en 1525,
du latin supra, « au-dessus » [Jaccard].
-
Suchy
- Commune et village vaudois du district d´Yverdon, Solpiaco id est Suzchie en
885, Suichie en 1218, Souchie en 1219, Sochy en 1226,
Suchie en 1227, Suschie en 1233, Suchiez en 1270,
Suchye en 1317, nom d´origine gallo-romaine *Sulpiacum, dérivé avec le
suffixe -acum d´un
gentilice
Sulpius, les noms comme Suzchie, etc., étant les noms populaires
dérivés du nom gallo-romain [Jaccard] ;
Bois de Suchy, forêt (Suchy, district d´Yverdon, Vaud).
-
Sucre
- Le Sucre, anciennement Le Secreux, affluent de la rive gauche de l´Areuse
(Couvet, district du Val-de-Travers, Neuchâtel), dont le nom
viendrait du patois régional scrô, « creuseur ».
-
Suel,
Suez
- Roman suel, « plateau élevé ; surface plane », du latin solium
[Gros], variante de solum, « sol, terroir,
terrain, propriété », latin médiéval solium, « exploitation rurale ; terrain destiné
à la construction d´une demeure rurale »
Le Suel, alpage (Fontcouverte-la-Toussuire, Maurienne, Savoie) ;
Le Suel, hameau (Saint-Michel-de-Saint-Geoirs, Bièvre, Isère) ;
Le Suel, alpage (Villaroger, Tarentaise, Savoie) ;
Plan de Suel, maisons isolées (Sainte-Foy-Tarentaise, Savoie) ;
La Combe du Suez, où coule le Ruisseau du Suez
(Châlons, Bièvre, Isère).
-
Suen
- Commune et village valaisans du val d´Hérens, commune de Saint-Martin, Suen en
1131, Suanis (pour *Suangis ?) en 1152, Suaig en 1200,
Suens en 1231, Suegn en 1250, Sueg en 1267, Suein en
1268, Soen en 1320, Suench en 1331, Syens en 1333,
Sueyn et Suyn en 1417, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif
*Sugingos, « chez les Sugingi », dérivé du nom propre Soggo,
« celui qui ravage tout » [Perrenot], voir
Saucens.
Forêt de Suen (Saint-Martin, district d´Hérens, Valais).
-
Suet,
Suets
- Terrain, sommet moins élevé que ses voisins, latin subtus, « au-dessous,
sis en contrebas », ou variante de Suel.
Le Suet, lieu-dit (iez, district de Grandson, Vaud) ;
Le Suet, maisons isolées (Cruseilles, Genevois, Haute-Savoie) ;
Le Suet, maison isolée (Taninges, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Suet, 1863m, sommet du mont Lachat de Thônes, plus bas que le sommet
principal (Saint-Jean-de-Sixt, Bornes-Aravis, Haute-Savoie) ;
Côte du Suet, croupe en forêt (Montgilbert, Tarentaise, Savoie) ;
Le Creux du Suet, lieu-dit (Saint-Jean-de-Belleville, Tarentaise, Savoie) ;
Le Plan du Suet, chalets d´alpage
(Saint-Colomban-des-Villards, vallée des Villards, Maurienne, Savoie) ;
Les Suets, alpage (Thônes, Bornes, Haute-Savoie) ;
Les Suets d´en Bas et les Suets d´en Haut, maisons isolées (Taninges), et
Roc des Suets, falaise (Mieussy, Faucigny, Haute-Savoie).
Voir aussi Plansuet.
-
Sugiez
- Commune et village fribourgeois de la commune de Bas-Vully, district du Lac,
Solzie en 1162, Suaniez en 1339, Sougiez et Sougy en
1445, Sougie en 1558, Sugi en 1668, Saugy en 1788, nom d´origine
gallo-romaine *Solidiacum, dérivé avec le suffixe
-acus du
gentilice Solidius
[Stadelmann], du
cognomen Solidus,
« ferme, constant, sérieux ».
-
Sugis
- Les Sugis, lieu-dit de la commune de Buttes (District du Val-de-Travers,
Neuchâtel), de sugis, nom d´un arbre, le cèdre du Japon
(Cryptomeria Japonica).
-
Sugnens
- Commune et village vaudois du district d´Echallens, Sugnens en 1177,
Sunens en 1203, Suneins en 1225, Sugneins en 1238,
Sugnyens en 1453, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif
*Suningos, « chez les Suningi », dérivé du nom propre Sunja
[Perrenot],
du burgonde *sunis, germanique *sunja, « vrai »,
Champs de Sugnens, lieu-dit (Fey, district d´Echallens, Vaud).
-
Suguin
- Maison isolée de la commune d´Arconciel (District de la Sarine, Fribourg), probablement
d´un patronyme Suguin rare.
-
Suisse
- Le nom de Suisse, en allemand Schweiz, vient de celui du canton de
Schwyz, mais l´origine de ce dernier nom est peu claire.
Il s´écrivait autrefois Schwiz et son origine ne semble ni alémanique ni latine.
Les habitants de la vallée au pied des Mythen sont nommés Suittes en 970.
Une des hypothèses retenues actuellement est que ce nom vient d´une racine indoeuropéenne
sueit, qui signifierait « dévaster (par le feu) ». Il pourrait donc s´agir d´un nom
désignant un terrain défriché par le feu.
Suisse, hameau où se seraient établis des Suisses fuyant des persécutions
(Chamois, vallée d´Aoste) ;
La Suisse, maison isolée (Bouligneux, Dombes, Ain) ;
La Suisse, La Bastie de Suisse en 1330, hameau
(Cerdon, Haut-Bugey, Ain) ;
Bief de la Suisse, canal
(Laiz, Bresse, Ain).
-
Suit
- Le nom Suit pourrait être issu de l´ancien français essuit, « sec »
voir Essui.
Le Suit, alpage (Ugine, Val d´Arly, Savoie) ;
Plan du Suit, lieu-dit en forêt (Doussard, Pays de Faverges, Haute-Savoie).
-
Sulens
- Commune et village vaudois du district de Cossonay, Sollens en 1180,
Soulens en 1228, Sullens en 1287, Sulens en 1387, nom d´origine
burgonde, dériverait d´un primitif *Saudilingos, « chez les
Saudilingi », dérivé du nom propre Saudila, diminutif de Saudha,
voir Sorens
[Perrenot].
Probablement de même origine :
Sulens, alpage (Manigod, Bornes-Aravis, Haute-Savoie), nom monté à la
Montagne de Sulens, 1839m (Massif des Bornes).
-
Sulignat
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Soliniacum, dérivé avec le suffixe
-acum du nom d´homme Solinus, ou
Solinianus traité comme *Solinius
[Nègre 1990].
Sulignat, Ecclesia Sanctae Mariae de Soliniaco en 1119,
Ecclesia de Suligniac vers 1250, Suligniacus et Suligna en
1272, Sulligniacus en 1443, Suliniacus en 1495, commune et village de
la Dombes (Châtillon-sur-Chalaronne, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Sulignat, in Soliniaco en 985-986, de Soloniaco en 1100,
Soloigniacus, Suligniacus et Suligna en 1344, hameau
(Bâgé-la-Ville, Bresse, Ain).
-
Sully
- Château et quartier de la commune de la Tour-de-Peilz (District de Vevey, Vaud), du
nom de domaine d´origine gallo-romaine *Sulliacum, dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice Sullius.
-
Sumont
- Lieu-dit de la commune de Bussigny-près-Lausanne, district de Morges, (Vaud),
« sur le mont », du préfixe su-, « sur, au-dessus », et
Mont.
-
Supersaxel
- Petite station de sport, nom récent composé du latin super, « sur, au-dessus », et
Saxel, aussi écrit Super Saxel.
-
Surbaix
- Hameau de la commune de Saint-Baudille-de-la-Tour (L´Isle-Crémieu, Isère),
villa de Surbays et Surbaix au
XIVème siècle, turris de Surebes au XVIème siècle
« sur Baix », localité située au-dessus de
Baix.
-
Surjoux
- Commune et village de la Michaille (Bellegarde-sur-Valserine, arrondissement de Nantua,
Ain), Cura de Chargiou vers 1344, Chorgiouz et Sourgious en
1650, Sorgiouz en 1724, Sorgieu sur la
Carte de Cassini, le nom actuel « sur
Joux » étant probablement une remotivation.
-
Sur la Ville,
Surville
- Au-dessus du village, du hameau, voir
Ville, ou d´une ancienne
villa.
Sur la Ville, lieu-dit (Choulex, Genève) ;
Surville, quartier (Lancy, Genève).
-
Surpian
- Hameau de la commune de Saint-Marcel (Vallée d´Aoste), composé de la préposition
sur et de Pian, « plan ». Ce hameau est
situé au-dessus du plateau des Contamines.
-
Surpierre
- Commune et village fribourgeois du district de la Broye, Suprapetra et
Super Petram en 1142, Superpetra en 1147, Soreperra en 1184,
francisé en « Sur pierre », nom allemand Überstein, même signification. Il doit son
nom à sa position élevée sur une falaise dominant la Broye.
-
Suscévaz
- Commune et village vaudois du district d´Yverdon, Sub Silva, « sous la
forêt » en 1141, Suceve en 1315, Souceva en 1368, Suscéva
en 1536.
-
Suserve
- Au-dessus de la forêt, du préfixe su-, français sur, ancien français
sor, latin super, « sur, au-dessus », et
Serves, « forêt ».
Suserve, lieu-dit (Bex, district d´Aigle, Vaud).
-
Sussagne
- Lieu-dit de la commune de Bevaix (District de Boudry, Neuchâtel), Sussagnes en
1906, « au-sessus des sagnes », composé de sus, « au-dessus », et
Sagnes.
-
Sussinges
- Hameau de la commune de Marin (Bas-Chablais, Haute-Savoie), de Sissingo au
Xème siècle, Succinge au XIXème siècle,
cacographie de Sisingo, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif
*Sisingum, « chez les Sisingi », dérivé du nom propre Siso, voir
Sézegnin
[Perrenot].
-
Susville
- Commune de la Matheysine (La Mure, arrondissement de Grenoble, Isère),
Mons super villam au XIVème
« montagne [située] au-dessus de la ville [de La Mure] ».
-
Sutor
- Lieu-dit de la commune de Vex, district d´Hérens (Valais), anciennement
Sustor, Sus Tor, « au-dessus de la tour », composé de sus,
« au-dessus », et du vieux français tor, « tour, sommet rocheux »
[Jaccard].
-
Sutrieu
- Commune et village du Valromey (Champagne-en-Valromey, arrondissement de Belley, Ain),
Subtriacum villam var.
Suetriacum villam en 875, Sultriacum villam en 915, Sutrie en
1247, peut-être Syntrie en 1256, Cura de Soutriou vers 1344,
Soutriacus en 1345, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Suetriacum,
dérivé avec le suffixe -acum du
gentilice Suetrius.
-
Suze
- Du patronyme germain Suso, peut-être de l´ancien haut allemand
sûsan, sûsôn, « siffler, hurler », racine germanique *sus,
ou d´une racine gauloise *sus, qui se rapporte au marais. La vallée où coule la
Suze portait autrefois le nom de Suzinga, avec le suffixe d´origine germanique
-inga.
La Suze, nom allemand Schüss, cours d´eau affluent du lac de Bienne
(Jura bernois) ;
Prés de Suze, lieu-dit (Fontaines, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel).
-
Syens
- Commune et village vaudois du district de Moudon, Ciens au Xème
siècle, Ciens in comitatu Waldensi en 1081, Siens en 1228, nom d´origine
burgonde, dériverait d´un primitif *Sigingos, « chez les Sigingi »,
dérivé du nom propre Sigo, Siggo
[Perrenot], voir
Saucens.
-
Sylleux
- Sylleux, maisons isolées, et Le Bois le Sylleux, forêt de la commune de
Courtedoux (District de Porrentruy, Jura), Sylveux en 1906, adjectif formé sur le
vieux français sylve, latin silva, « forêt »
[Jaccard].
-
Sylvenoire
- Hameau de la commune d´Aymavilles (Vallée d´Aoste), en patois Sarvaneye, nom
composé du vieux français sylve, du latin silva, « forêt », et de l´adjectif
noire.