TERMES REGIONAUX DE SUISSE ROMANDE ET DE SAVOIE


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Da De Di Dj Do Dr Dz

Daille [n. f.]
Pin sylvestre (Pinus sylvestris), patois daye.

Daille [n. f.]
Faux (outil), patois dalie, vieux français dail, même sens.

Damassine [n. f.]
Jura (Ajoie) : 1. sorte de prune appelée aussi prune de Damas.
La Damassine, joyau des vergers ajoulots. (Sur la Toile).

2. La boisson distillée qui en découle, dans la région de La Baroche.
Une seule demande d´AOC pour la damassine vient d´être déposée à l´OFAG. (Sur la Toile).


Darbel [n. m.]
Jeune sapin, patois savoyard darbè, « sapin rabougri qui croît dans les endroits rocailleux », darbèlè, « forêt de sapins petits ou rabougris », patois romand darbé, darbi, derbé, « jeune sapin », ou, dans la Veveyse, « jeune sapin désséché ». Mot venu d´un radical préroman (peut-être celtique) darb, « bloc erratique », probablement parce que dans les endroits humides, ces arbres ne poussaient que sur des rochers.

Darbon, derbon, drabon [n. m.]
Taupe (Talpa europaea), du préroman et latin darbo, « taupe ».
Suivant une tradition forézienne, les fées s´étant révoltées contre Dieu, furent changées en darbons et condamnées à ne jamais voir le jour. (Sur la Toile).
Pourtant, il existe également une race de taupes bien plus détestables et plus dangereuses que les sympathiques derbons de nos jardins et de nos campagnes. (Sur la Toile).

Darbonnière, derbonnière [n. f.]
Taupinière.

Dare, darre [n. f. s.]
Jura : branches de conifère encore munies de leurs aiguilles et de leurs ramilles.
Autrefois, les charbonniers utilisaient des feuilles mortes, des fougères, de la dare ou autres végétaux récoltés sur place. (Sur la Toile).
Ils remplissent les ornières de cailloux, étalent de la darre sur le sol mou pour donner plus de prise aux roues (...) (Sur la Toile).

Dason [n. m.]
Branche de sapin prête à être brûlée.
Quand on va à la forêt, il ne faut pas avoir peur des dasons, quand on se marie, il faut s´attendre à avoir des enfants. [Pierrehumbert].

De [prép.]
Très souvent employé comme explétif.
Un homme rouge de figure. Je n´en sais de rien.

Débattre [v. tr.]
Suisse romande : battre, mélanger, délayer.
Débattre le tout et remettre la viande en brassant sans arrêt jusqu´à ce que la sauce prenne une couleur légèrement brune. (Sur la Toile).

Débattue [n. f.]
Suisse romande : onglée.
Lorsque les mains sont exposées au froid (air ou eau) elles deviennent blanches, insensibles (doigts morts) pour devenir plus tard rouges, chaudes et douloureuses (débattue) lorsque la température remonte. (Sur la Toile).

Déboquer [v. tr.]
Jura : battre dans un concours, une compétition. Enlever de sa place.
Les sites indésirables ou à déboquer sont à signaler à Alexandre Kaiser. (Sur la Toile).

Débranler [v. intr.]
Suisse romande : quitter un endroit, bouger, sortir.
C est clair que se faire débranler à la maison devant un public venu tout de même nombreux ( week end du 15 aout ) et étant malgrès tout enthousiaste ca fait mal au coeur ! (sic) (Sur la Toile).

Débrosse [n. f.]
Neuchâtel : Récupération de bois de chauffage.
Les pâturages boisés font partie de mon patrimoine. C´est dans ce milieu que j´ai grandi, que j´y ai mes racines et que j´ai plaisir à y perpétuer la tradition de la débrosse ou de la torrée. (Sur la Toile).

Décapadiot [n. m.]
Savoie : grande personne peu agile de ses membres (personne suffisament grande pour décaper (décrocher) les diots pendus au plafond des caves.)
Tout ce dont je me souviens c´est que je suis du genre décapadiot ..... (Sur la Toile).

Décaper [v. tr.]
Savoie : détacher, décrocher.

Déci [n. m.]
Suisse romande : abbréviation de décilitre.
« Mademoiselle, trois décis de blanc ! ». Du « vaudois » comme il se doit. (Sur la Toile).

Décroît [n. m.]
Savoie : atrophie d´un membre.
Mon frère a le décroît au bras gauche.

Déçu en bien [loc.]
Vaud : agréablement surpris.
Son maître était quand même content, déçu en bien comme on dit ici. (Sur la Toile).

Décuchaiser [v. intr.]
Suisse romande : bouger, tomber.
(...) les commercants ci-dessous, qui vous feront décuchaiser de rire si, par bonheur, vous franchissez leur pas-de-porte... (Sur la Toile).

Dédite [n. f.]
Dédit, révocation d´un contrat, par exemple de bail. Pénalité due en cette occasion.
Ensuite, le Code des obligations vous accorde un délai de dédite incontournable de sept jours. (Sur la Toile).
En cas de retrait d´une candidature avant le début du cycle/cours, il sera perçu une dédite de fr.200.- (Sur la Toile).

Défaire (se) [v. pron.]
Enlever son manteau, se mettre à l´aise.
Défaites-vous seulement !

Dégreuber [v. tr.]
Suisse romande : nettoyer, enlever la boue. Voir greube.
Un bon tuyau ne rouille pas, ne se dévisse jamais, reste souple pour l´arrosage, ne fendille pas au soleil, ne s´emberlificote pas quand on veut le dérouler... ne fait pas de noeud quand on dégreube la bagnole, ne s'obstrue pas au moindre objet contondant, reste poli avec les dames, ne met pas ses coudes sur la table et surtout... surtout... apporte des solutions à géométrie variable lorsque nous sommes confronté à un problème (Sur la Toile).

Déguille [n. f.]
Neuchâtel : frayeur. Vaud : fou-rire.

Déguiller [v. tr.]
Abattre, faire tomber un objet élevé, par extension tuer. Antonyme de aguiller.
Les acteurs, qui pensaient gagner facilement leur cachet, se retrouvent aux prises avec un homme déguisé en loup, un dingue qui veut absolument les déguiller... (Sur la Toile).

Déguiller [v. intr.]
Dégringoler, tomber de haut.
Je l´ai vu déguiller au fond, mais je pouvais plus rien faire. (Sur la Toile).

Déhotter [v. intr.]
Partir brusquement, par métaphore : mourir subitement. Littéralement : vider une hotte.
La Toinette, ella a déhotté la semaine dernière.

Déjeûner [n. m. et v. intr.]
Prendre le repas du matin. Le petit déjeûner.
Nous nous sommes réveillés à 7h45. En arrivant au déjeûner, nous avons trouvé le message suivant : (...) (Sur la Toile).

Délice [n. m.]
Suisse romande : pâtisserie au beurre, salée.
Délice au beurre (pain saumuré garni au beurre), 2.20/pce. (Sur la Toile).

Dématiner (se) [v. pron.]
Vaud : se lever très tôt, de bon matin.

Déménageuse [n. f.]
Suisse romande : Camion, véhicule de déménagement.
Comme déménageuse, un simple char à bancs d´autrefois, traîné par deux chevaux, (...) (Sur la Toile).

Démontagnée [n. f.]
Descente des troupeaux de la montagne vers la fin de l´été.
Dès fin septembre, l´herbe devenant rare et la neige refaisant son apparition, le troupeau et les alpagistes redescendent dans la vallée pour passer l´hiver. C´est la « démontagnée », la fin de la saison d´alpage. (Sur la Toile).

Démontagner [v. tr.]
Savoie : descendre de la montagne, avec le troupeau.
Une seule fois, le 26/09/74, l´hiver est arrivé durablement, ce qui les a obligés à démontagner. (Sur la Toile).

Dénioter [v. tr.]
Suisse romande : découvrir, trouver. De niotte.
Pour dénioter des bonnes adresses, il faut garder l´esprit vigousse et prendre son temps. (Sur la Toile).

Dent-de-lion [n. f.]
Pissenlit (Taraxacum officinale), par remotivation de l´ancien français dandele, « pissenlit ».
Les connaisseurs ont encore au jardin des cardons de la dent-de-lion et de l´endive. (Sur la Toile).

Départoir [n. m.]
Savoie : outil métallique tranchant utilisé pour fendre le bois dans le sens du fil.
Les tuiles de bois étaient fendues pendant l´hiver à partir de morceaux d´epicéa ou de mélèze à l´aide d´un outil métallique appelé « départoir ». (Sur la Toile).

Dépatrouiller (se) [v. pron.]
Se débrouiller, s´en sortir, se dépatouiller. Voir patrouille.
Pour se (sic) faire, et n´importe comment il s´agira de se dépatrouiller d´un fameux hochepot. (Sur la Toile).

Dépondre [v. tr.]
Séparer, détacher, décrocher, dépendre. Antonymeappondre.

Dérocher [v. intr.]
Tomber d´une parois de rocher, lâcher prise en escalade.
Neuf moutons ont déroché sous la cabane et 3 autres à la Comba Parron à environ 600 m des premières (sic). (Sur la Toile).

Dérupe [v. intr.]
Suisse romande : pente raide. De l´ancien français desrubier, « précipice », et latin rupes, rupis, « rocher, précipice ».
Deux murs de pierres sèches bordent une raide « dérupe » où le cheminement se répartit entre une simple pente et un escalier. (Sur la Toile).

Déruper, dérupiter [v. intr.]
Glisser, tomber en bas d´une pente, ancien français desrouper, « précipiter ».
Julien, ses goûts pour le sport se limitent dans le plaisir sadique de faire dérupiter en bas le talus de fervents coureurs. (Sur la Toile).

Désalpe [n. f.]
Descente de l´armailli et du troupeau des alpages en fin de saison.
La date de la désalpe est fixée selon les humeurs de la météo, vers la fin septembre, aux alentours de la St-Maurice. (Sur la Toile).

Désalper [v. tr. ou intr.]
Redescendre les troupeaux des alpages en fin de saison.
J´étais trop jeune pour avoir des souvenirs précis de cette période [octobre 1974], mais c´était un événement qui avait fortement marqué mon grand-père agriculteur qui se souvenait avoir dû désalper précipitamment son bétail dans des conditions dantesques... (Sur la Toile).

Descendre [v. intr.]
Lac Léman : se diriger vers le Petit Lac, vers Genève. Voir monter.

Dévaloir [n. m.]
1. Suisse romande, Savoie : synonyme de châble.
Après Boveau, la route fait mine de vouloir foncer sur Leysin, mais elle perd souffle au bout de cinq cents mètres de forêt et bute contre un dévaloir. (Sur la Toile).

2. Suisse romande : vide-ordures dans un immeuble.
Art. 18 - Toute chose jetée dans un dévaloir doit être soigneusement emballée. (Sur la Toile).


Dévestiture [n. f.]
Suisse romande : desserte d´un lieu.
Les chemins publics desservant cette zone restent considérés comme chemins de dévestiture. (Sur la Toile).

Deviser [v. tr.]
Suisse romande : établir un devis.
D´autres modèles sont disponibles, nous pouvons deviser votre réseau radio. (Sur la Toile).

Dézaley [n. m.]
1. Lac Léman : brise thermique nocturne du nord qui souffle de Cully à Rivaz, dans la région qui lui donne son nom.
Le Dézaley Orienté au Nord, il se lève le long des côtes en même temps que le Morget mais juste avant le Bisoton. (Sur la Toile).

2. Vin blanc, cépage de chasselas, provenant de la région vaudoise du Dézaley.
La défense et la promotion du Dézaley sont assurées par une association née le 12 juillet 1995 à Chexbres et qui se nomme « Appellation Dézaley Grand Cru ». (Sur la Toile).


Dézaquer [v. tr.]
Suisse romande, populaire : déshabiller.
Mais n´importe comment, pour essayer une de ces fringues, vous devrez vous dézaquer. (Sur la Toile).

Diâ, diot [n. f.]
1. Savoie : terre de mauvaise qualité, boue, terre glaise. Patois savoyard diò, « argile, terre marneuse, terre glaise » [Constantin].
Mais c´est ce petit coin de pays, ce « bout de diot » comme disent les Vaudois, qui « parfume l´univers » pour reprendre la jolie expression de Voltaire. (Gérard Ramseyer, sur la Toile).

2. Lac Léman : vase ou limon formant le fond du lac.


Diaffe [n. f.]
Genève : boue, neige sale et fondante.
Les gosses aiment gadrouiller dans la diaffe.

Dian [n. m.]
Un des surnoms du Soleil, mot patois pour le prénom « Jean ».
Quel dian avec cette canicule.
Voir aussi Jean Rosset.

Dian-dian [n. m.]
Savoie : un benêt. Pas de compétition destructive pour moi, on est tous l´ignare de service pour quelque-chose et on a tous le droit de vouloir en savoir plus sans être traité d´inculte ou ... d´étudiant dian dian (Sur la Toile).

Dicastère [n. m.]
Suisse romande : chacun des services administratifs d´un canton, d´une commune. A l´origine terme écclésiastique.
Champion de l´ascèse, le dicastère des travaux, des bâtiments et de l´aménagement se sert (sic) la ceinture de plusieurs crans (...) (Didier Page, La Gruyère, sur la Toile).

Dîner [n. m. et v. intr.]
Prendre le repas de midi, déjeûner. Le repas lui-même.
(...) une bonne organisation est nécessaire afin que les élèves puissent dîner à l´heure habituelle (11h30-12h). (Sur la Toile).

Diot [n. m.]
1. Savoie : sorte de saucisse aux choux. On écrit aussi diau. Ce nom viendrait du latin digitus, « doigt ».
(...) on retrouve la polenta dans les plats cuisinés de terroir accompagnant par exemple des diots au vin blanc (saucisse savoyarde). (Sur la Toile).

Direct [adv.]
Vaud : directement.
On est reparti et au lieu d´aller direct à la maison, malgré l´heure du déjeuner on a fait un crochet (...) (Sur la Toile).

Discussion [n. f.]
Vaud : faire discussion signifie « faire faillite ».
Ce bâtiment a abrité l´hôpital de 1633 à 1698, puis le cabaret ou logis de la Vigne, autorisé par LL.EE. en 1663. En 1629, Piccot, le propriétaire, fait discussion et la Ville acquiert la maison. (Monuments historiques de Cully, Rue de l´indépendance 2, Sur la Toile).

Dix-heures [n. m. inv.]
Collation que l´on prend vers dix heures.
Les dix-heures paysans. Buffet en guise de petit déjeuner, (...) (Sur la Toile).

Djesse [n. f.]
Vaud : avoir de la djesse, avoir du nerf.

Djinguer [v. tr. et intr.]
Jura : se déplacer rapidement. Patois savoyard diengâ, « bouger, ressauter » [Constantin].
Ça a fini par énerver le père au Tutu qui, ayant ouvert la fenêtre renvoya son baromètre anéroïde djinguer sur la route en disant : - Bougre d´euvermorre, va regarder dehors, le temps qu´il fait. (Sur la Toile).

Doigts de mort [n. m. pl.]
Salsifis (Tragopogon porrifolius) ou scorsonères (Scorzonera hispanica).

Dôle [n. f.]
Variété de vin rouge du canton du Valais, assemblage de Pinot Noir et de Gamay pour 80% et d´un autre cépage, comme l´Humagne Rouge, pour les 20% restant. Selon Bossard, un vigneron du lieu-dit Dolle (Gilly, district de Rolle, Vaud) aurait planté des chapons tombés d´un char venant de France, et ce plan nommé dole serait à l´origine de la dôle valaisanne.
La Dôle est un vin mêlant la charpente du Pinot Noir et la couleur et le fruité du Gamay. (Sur la Toile).

Dôle blanche [n. f.]
Vin rouge du canton du Valais, vinifié en rosé.
La Dôle Blanche est associée aux vins rosés, non pas en raison de sa robe, qui est claire, mais de son origine. En effet, elle est le produit d´un mariage de baies rouges : Pinot et Gamay. Vinifiée sitôt après le pressurage, sans cuvaison, la Dôle s´apparente à un blanc par la couleur, à un rouge par la structure. Pinot et Gamay sont deux cépages traditionnels de la vallée du Rhône, et la Dôle un assemblage coutumier. (Sur la Toile).

Dommage (pas) [adj.]
Que l´on peut utiliser sans crainte de le détériorer, qui ne craint rien.
Depuis le 15 mai 1991 cette situation (...) définit une politique d´Etat au terme de laquelle les « pas-dommage » n´ont pas le droit de prétendre séjourner chez nous. (Sur la Toile).

Donner [v. intr.]
Donner à manger (aux bêtes).
La nuit elles étaient confinées au grenier dans leur cagibit en briques nues, sans eau courante, un lit en fer, une chétie ampoule électrique au plafond, l´hiver grelotant de froid (« la chaleur monte » disait Aristide) et les nuits d´été sans pouvoir dormir ; levées dès potron-minet, gagnant aussitôt leur domaine de prédilection la cuisine, café léger pour l´un, serré pour l´autre, lait chaud avec ou sans chocolat, chicorée, tartines plus ou moins grillées, après quoi le ménage et dieu sait si la maison est grande, le repas de midi qui mijote après avoir pelé émincé les légumes, le service à suivre, la vaisselle à faire, le linge à laver chaque mercredi dans la buanderie, le linge à repasser, les bocaux de viandes l´hiver, les conserves de fruits l´été, les confitures, le repas du soir après avoir été donner aux poules, aux lapins, ou gaver les oies, sinon les commissions en ville deux fois la semaine ; et justement pendant la guerre des emplettes autrement particulières, des dizaines de kilomètres à bicyclette avec la valise, légère à l´aller lourde au retour, gorgée de victuailles de chez Germaine, Clémentine, Célestine, Vébert et les autres avec le risque fou de se faire arrêter, en s´exposant de devoir payer un droit de passage dans les fourrés alentour ; et pour finir la sainte journée domestique cette seule plage de sérénité bien gagnée qui consiste à s´évader tard dans la nuit dans la lecture de « Nous deux » et « Intimité » histoire de tenir le coup et reprendre des forces vives... (Sur la Toile).

Donner le tour [loc. v.]
Suisse romande : passer, s´atténuer, pour une maladie, un malaise.
Le matin, je n´éprouvais pas de bonnes sensations. Mais dès que j´ai pu transpirer à l´échauffement, cela a donné le tour. (Sur la Toile).

Dorin [n. m.]
Vin blanc vaudois.
Le dorin est issu d´un cépage de Chasselas.

Doron [n. m.]

Mais lorsque nous le voyions partir sans la musette, c´est qu'il allait pêcher les environs, soit un nant soit un doron, et nous le suivions discrètement, en se cachant, de peur qu´il nous surprenne et nous rosse, (...) (Sur la Toile).

Drâche, drâchée [n. f.]
Résidu froid du beurre fondu.
Voici donc un savoureux classique qu´on ferait bien de remettre à la mode : le gâteau à la drâche, qui est le pendant du merveilleux gâteau au beurre des Neuchâtelois. (Sur la Toile).

Dré, drè [adv.]
Savoie : tout droit.
Attaquer drè dans le pentu (à ski), descendre en schuss.

Droguer [v. i.]
Attendre avec impatience. Faire droguer : faire attendre longuement.
Tourterot, à César. - Sais-tu que nous t´attendons depuis ce matin... tu nous as fait droguer. (Eugène Labiche).

Droit [adv.]
Jura : cet adverbe a un sens explétif : directement, tout de suite, exactement, justement, vraiment.
Non sans déconner, je suis un chouia ecolo alors ca (sic) fait droit chier de perdre son temps sur les routes pour s´acheter une paire de chouzes. (Sur la Toile).

Droite [n. f.]
N´en faire pas une de droite, équivalent du français familier « faire des coups tordus, ne faire rien de bon ».
Le Gniolu (...) CONSTATE que Christian Ferrazino n´en fait pas une de droite avec l´immeuble maudit - à 40 millions - de la rue du Stand. Le marquis rouge devra fermer sa cantine démago-bio-tiersmondaine (à défaut de tiers-mondialisme). Il s´en fiche, c´est le contribuable qui boit la tasse. (25 janvier 2007, sur la Toile).

Drose [n. m.]
Nom savoyard de l´aulne vert (alnus viridis).

Dzet [n. m.]
Suisse romande : énergie, ressort.
Une golée de pinard donne du dzet. (Sur la Toile).

Dzo [loc. adv.]
Vaud : à dzo : à cheval, perché, juché, monté sur. Patois romand dzô, « juchoir des poules ».

Dzodzet, dzodzette [adj. et n.]
Suisse romande : fribourgeois. Du patois fribourgeois et vaudois dzosè, « Joseph ».
Ce qui a fait dire au journaliste dzodzet que les manifestants étaient presque aussi nombreux que le petit nain. (Sur la Toile).


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Eb Ec Ed Ef Eg Ej Ej Em En Ep Eq Er Es Et Ev

Eboueller [v. tr.]
Eparpiller, répandre.
« S´éboueller »... Comment traduire... A l´origine, d´après mon chamoniard de père, c´était utilisé quand les paysans tuaient le cochon et que les tripes s´échappaient dans tous les sens (désolée, c´est un peu gore). (Sur la Toile).

Ebriquer [v. tr.]
Suisse romande : casser, mettre en briques.

Ecamber [v. tr.]
Enjamber. Voir aussi camber.

Ecambouillir, écamboulir [v. intr.]
Savoie : réduire à l´extrême, par la cuisson.
Elle a laissé écamboulir la soupe.

Echarboté, écharbouté [adj.]
Savoie : se dit d´une personne qui a les cheveux emmêlés, en désordre. Patois savoyard écharbotâ, « ébourrifer, emmêler » [Constantin].

Echarlette, échelette [n. f.]
Neuchâtel : écharlette. Protection avant, arrière ou latérale des chars.
De ce fait, l´encombrement longitudinal des échelettes des plateaux doit être compris dans la mesure de la longueur maximale car leur saillie n´est pas explicitement autorisée. (Sur la Toile).

Echille, échine [n. f.]
Echarde.

Eclaffe-beuse, éclaffe-beuses [n. m.]
Grosses chaussures, avec lesquelles on éclaffe les beuses.
Là, en tant que bons Suisses, nous chaussons nos « éclaffe-beuses » pour aligner quelques kilomètres dans ces paysages qui nous ont fait tellement penser à vous ... (Sur la Toile).

Eclaffer [v. tr.]
Faire éclater, écraser. Patois savoyard écliafâ, « écraser un objet mou », vieux français esclafer, « éclater », dont la forme réfléchie s´esclafer a survécu [Constantin].
On rêvasse, on l´imagine sans peine arpenter le bush à la recherche d´un kangourou à éclaffer de la paume de la main. (Serge Enderlin, sur la Toile).

Eclape, éclapon [n. f.]
Savoie : éclisse, éclat de bois. Patois savoyard écliapa, même sens [Constantin]. Du celtique *clappa, « rocher plat ».

Ecolage [n. m.]
Suisse romande : frais de scolarité.
écolage est calculé en fonction du revenu imposable des parents. (Sur la Toile).

Ecole de recrue(s) [loc. n. f.]
Suisse romande : période d´instruction des nouveaux soldats.
Un jour, Raphaël a pété les plombs et a tenté de s´ouvrir les veines. C´était au début de sa troisième semaine d´école de recrue. (Nicolas Rieder, sur la Toile).

Ecouèru [adj.]
Genève : amoindri, diminué, de mauvaise mine. Vieux français écouer, « couper la queue d´un animal ».

Ecové, écovet [n. m.]
Patois savoyard et genevois, vieilli : écouvillon du ramoneur, du fournier, linge attaché à un bâton pour nettoyer le four à pain. Vieux français escouve, ancien français escoube escouve escouvoir escovoir, « balai », ecouvete, ecovete, escouvete, escouvette, escovete, « balai, brosse », latin scopa, « balai ».
Expression : C´est l´écové qui se fout du racle : c´est l´Hôpital qui se moque de la Charité.

Ecremer [v. intr.]
Vaud : écrémer.
On avait vidé le lac de Bret pour le remplir de lait. Les vachers écremaient en barque. (Sur la Toile).

Ediofer [v. tr.]
Savoie : écraser, coincer. Patois savoyard édiofá, « écraser (pommes, poires, raisins) » [Constantin].

Effeuilles [n. f. pl.]
Suisse romande : Effeuillage de la vigne.
Conséquence immédiate : dès le 1er janvier 1997, les travailleurs qui viennent de l´étranger pour des travaux saisonniers de courte durée, en particulier les effeuilles et les vendanges dans la viticulture, les travaux de cueillette dans l´arboriculture, doivent, dès le premier jour, être inscrits auprès de l´AVS et des assurances obligatoires, (...) (Sur la Toile).

Effeuilleuse [n. f.]
Suisse romande : travailleuse saisonnière engagée pour effeuiller la vigne.
Pour accomplir cet ouvrage, nous engageons des femmes qu´on appelle « effeuilleuses ». Elles viennent actuellement pour la plupart du val d´Aoste (Sur la Toile).

Effort [n. m.]
Hernie.
Il s´est fait un effort.

Egasse [n. f.]
Jura : pie bavarde (Pica pica), vieux français agasse, qui dérive du germanique *agaza, « pie ».

Egras [n. m. pl.]
Vaud : escalier. Patois égrâ, « marche d´escalier », égrâs, « escalier », [Constantin], ancien français esgré, « degré », latin gradus, « degré, échelon ».
Il s´est ébriqué en tombant dans les égras.

Egrillés [adj.]
Se dit des bordages d´un bateau en bois qui ont séché sous l´effet de la chaleur et laissent apparaître le jour entre eux.

Ejaratter [v. intr.]
Savoie (Genevois) : remuer frénétiquement les bras et les jambes. Patois savoyard éjharatâ, « faire des mouvements fébriles ou convulsifs avec les pieds » [Constantin].
Il est tombé dans l´eau et il a commencé à éjaratter.

Elan [n. m.]
Savoie : Donner une poignée d´élan : donner un coup pour faire bouger.

Emalogué, emaloguée [adj.]
Chablais, Faucigny : handicapé physiquement.
Depuis son accident, il est tout émalogué.

Embardouflée [n. f.]
Suisse romande : couche épaisse, et par métaphore état d´ivresse avancé.
Les joints toriques sont à graisser (une très fine couche, surtout pas l´embardouflée sinon il est très difficile de rouvrir l´appareil) avant chaque plongée. (Sur la Toile).

Embardoufler [v. tr.]
Suisse romande : barbouiller, recouvrir d´une couche épaisse.
Elle s´est embardouflée de chocolat.

Emboconner [v. tr.]
Dégager une mauvaise odeur, empuanter. Vieux français emboucaner, « puer (comme un bouc) ».
Elle nous emboconne avec sa cigarette.

Emboquer [v. tr.]
Gaver, gorger de nourriture, faire avaler.
J´en arrive maintenant au pilonnage médiatique qui sert à forger les vérités officielles qu´on veut nous emboquer. (Sur la Toile).

Embossieux, empossieux [n. m.]
Jura : doline.
L´érosion karstique des dalles de calcaires fissure et sculpte la roche en lapiaz et lésines ou les creuse en dolines, dépressions fermées de quelques mètres. Ces dolines sont aussi nommées « empossieux », (...) (Sur la Toile).

Embrier [v. tr.]
Suisse romande : mettre en route.
D´autres s´embrieront gaillardement pour une activité plus sportive, histoire de transpirer un coup en se dégreubant la musculature. (Sur la Toile).

Embronché, embronchée [adj.]
Savoie : renfrogné. Par métaphore du vieux français embroncher, « couvrir, voiler, cacher le visage ».
Qu´est ce qu´il a ? Il est tout embronché.

Embugner [v. tr.]
Emboutir, voir bugner.
embugne cependant un phare, dans un virage, en cognant un poteau ! (Sur la Toile).

Emine, hémine [m. f.]
Ancienne mesure de capacité pour les céréales, généralement de 1 à 3,5 l. Du latin hemina, « hémine, demi-setier » (0,27 l).
On dîme, à raison de deux émines par pose et lors même que la récolte ne peut avoir lieu, l´orge, l´avoine, les pois, les lentilles, le lin, le chanvre, etc. (Sur la Toile).
Maître Jean, armurier à Neuchâtel en 1422-1424, vendit un tel « abergont » à Mermet Covet, de Saint-Aubin en Vully, pour un muid et deux hémines de froment (Sur la Toile).

Emmoder, emoder [v. tr.]
Mettre en marche, amorcer, mettre en train, mettre en mouvement, donner l'élan. Patois émodâ, « mettre en route », latin movere, « mettre en mouvement, mouvoir ».
Voir aussi amoder,
Emmoder la pompe (en versant de l´eau dedans).
On sait qu´il en faut beaucoup pour mettre en marche un Vaudois, pour l´« emmoder », mais, une fois en route, il en faut davantage encore pour l´arrêter. (Sur la Toile).

Emmoelle [adj.]
Savoie : qui a la tête dans les épaules, ou un corps tassé.

Emmontagner [v. tr.]
Monter à la montagne, avec les troupeaux.
C´est donc à cette époque que les gens pouvaient emmontagner à Nifflon pour avoir le droit d´y pâturer. (Sur la Toile).

Emolument [n. m.]
Taxe fixe, redevance.
L´Université introduit un émolument d´inscription pour les candidats étudiants. (Sur la Toile).

Emourger (s´) [v. pron.]
Savoie : bouger, se remuer.

Empacoter (s´) [v. pron.]
Se salir dans la boue, dans le pacot.

Emphysiquer [v. tr.]
Jeter un mauvais sort, et par extension escroquer, tromper. Voir physique.
Ma femme s´est fait emphysiquer par un conseiller en placements d´une grande banque suisse.
Je me garderai de l´usage de mots excessifs, mais pour le Grand Conseil il est désolant d´avoir opté pour une barrière métallique et de se faire « emphysiquer » une barrière en béton avec, au passage et dans le même projet de loi, une voie de bus. (Michel Balestra, sur la Toile).

Emplâtre [n. f.]
1. Individu lent, embarrassant.
Sérieux ? ? ho merde alors ! j'avais pourtant le manga sous la main en faisant la fiche... quel emplâtre je fais... (Sur la Toile).

2. Soufflet violent, coup qui laisse sur place.
Je lui ai foutu une emplâtre.


Emplâtrer (s´) [v. pron.]
Entrer en collision.
Hier, je me suis emplâtré la clio de mes parents à vélo. Aujourd´hui, j´ai remis les petites roulettes. (Sur la Toile).

Emprailler [v. tr.]
Savoie : remettre en prairie.

Enchapler [v. tr.]
Affuter une faux par martelage, en refaire le fil sur l´enclume.
Dimanche 16 mai. J´ai enchapler (sic) une daille. Après, je me suis lavé les pieds. (Chroniques d´un vigneron beaujolais en 1875, sur la Toile).

Enchapple [n. f ?]
Vaud : son provoqué par l´aiguisement de la faux, tapée sur l´enclume.
A la saison des foins, alors qu´il est chargé d´épancher l´herbe coupée pour la faire sécher, il s´arrête, plante sa fourche, pose un pied dessus et entame avec sa soeur un de ces dialogues rythmés par le son familier de l´enchapple (...) (Sur la Toile).

Encharmiller [v. tr.]
Savoie : jeter un charme, un sort, au propre et au figuré : séduire, tomber sous le charme.
Il a été encharmillé par cette fille.

Enchâteler [v. tr.]
Vaud : remplir au-delà du bord.

Enchigougné [adj.]
Genève : mal fichu.

Enclencheur [n. m.]
Suisse romande : aiguilleur.
De même, les tâches, la formation et les examens de capacité des visiteurs et des enclencheurs font l´objet d´une analyse.

Encore [adv.]
Ce mot indique une certaine nuance, par exemple de regret.
Il paraît que vous avez encore été malade ?, ou de joie :
Vous avez encore bonne mine !

Encouble [n. f.]
Obstacle, entrave, chose qui fait trébucher. Patois savoyard encoblo, « embarras, empêchement » [Constantin]
Les champignons toxiques ou simplement non comestibles ne sont pas que des encoubles sur le chemin de la cueillette. (Sur la Toile).

Encoubler [v. tr.]
Gêner, faire obstacle, faire trébucher. Patois savoyard encobla, « embarrasser les jambes, gêner », acobla, « accoupler des animaux domestiques » [Constantin], ancien français accoubler, « attacher ensemble les jambes d´un cheval », latin copulare, « accoupler, joindre, unir, lier », copla, copula, « lien, attache ».

Encoubler (s´) [v. pron.]
Trébucher, se prendre les pieds dans quelquechose, voir Encoubler.
Et le père qui s´encouble dans la traîne de sa fille. (Anne Rivier, Domaine Public, 9 mars 2001).

Encrotter [v. tr.]
Enfouir, enterrer une chose, ou un cadavre. Ancien français crot, bas latin crotum, « creux, fossé ».
Alors, on entendit des coups de feu et le maire reçut l´ordre d´aller chercher les corps pour les jeter dans une fosse sans aucune cérémonie, plus exactement pour les « encrotter », suivant l´expression du capitaine allemand. (Sur la Toile).

Endioter [v. tr.]
Lac Léman : Enfoncer dans la vase du lac. Voir diot.

Enfantine [adj. f.]
Suisse romande : L´école enfantine : l´école maternelle.
Etape pas anodine, les premiers pas à l´école enfantine se préparent et se peaufinent. (Sur la Toile).

Enfatter [v. tr.]
Savoie : mettre dans la poche ou la fente, remplir, grossir, se cacher. Patois savoyard enfatâ, « introduire un objet dans un autre, cacher » [Constantin], de fatta, « poche ».

Enfourrage [n. m.]
Jura : taie, housse pour oreiller ou édredons.
Sont à disposition : draps-housses, coussins et duvets nordiques avec enfourrages. (Sur la Toile).

Engnoller [v. tr.]
Suisse romande : ennuyer.
Ce qui est engniolant (sic), de nos jours, c´est qu´on ne peut plus rien faire sans toute cette électronique. (Sur la Toile).

Engueulée [n. f.]
Suisse romande : sévère réprimande.
Il s´ensuit une engueulée et des « bousculades ». (Sur la Toile).

Enjoquer (s´) [v. pron.]
Savoie : avoir le gosier obstrué par les aliments. Patois savoyard enjhocâ, « obstruer le gosier » [Constantin]
Ne mange pas si vite, tu vas t´enjoquer.

Enuquer (s´) [v. pron.]
Suisse romande : se briser la nuque.
Le miroir permet également à l´interné d´observer sans s´énuquer les curieux qui pressent leur museau à l´extérieur du hublot (...) (Sur la Toile).

Epéclée [n. f.]
Suisse romande : grande quantité. On dit aussi péclée
(...) visez plus bas l´épéclée de possibilités... (Sur la Toile).

Epécler [v. tr.]
Suisse romande : casser, briser. Patois épécliâ, briser.
Elle s´est épéclé une piaute en dérupant.

Epeufer [v. tr.]
Savoie : repousser violemment. Patois savoyard épeufá, « faire sortir la moelle d´un morceau de sureau » [Constantin].
Je me suis fait épeufer.

Epignachée [adj.]
Genève : ébouriffée.

Epogne [n. f.]
Savoie : tarte faite de pâte levée recouverte de fruits. C´était une manière d´utiliser le reste de la pâte à pain.
Les « épognes » en pâte levée étaient autrefois cuites au four après la cuisson du pain. (Sur la Toile).

Eponde [n. f.]
Terme de viticulture : rebord latéral du bassin des anciens pressoirs.

Epouairer [v. tr.]
Vaud : effrayer.

Epoulailler [v. tr.]
Effrayer, perturber. De polaille, « poule », animal réputé craintif.
Il est tout époulaillé pour un rien.

Epoussoir [n. m.]
Suisse romande : petit balai-brosse pour ramasser la poussière. Vieux français époussette, même sens.
Epoussoir droit nylon vert 36 cm 11.35 CHF (Sur la Toile).

Epuisette [n. f.]
Lacs romands : écope, pelle profonde servant à épuiser ou vider l´eau d´une embarcation. En français, une épuisette est un filet monté au bout d´un manche.
Le lendemain, dès l´aube, le Haut-Lac est quadrillé par des bateaux : la Sentinelle repêche deux rames, la barre et une partie du gouvernail au large de Vevey : on suit aussi les grèves du lac, découvrant la carcasse du canot sur les enrochements du Moulin de Rivaz (photo) et, dans l´eau, huit tolets, l´épuisette et la hache : mais, malgré l´engagement de matériel spécial pour la recherche des corps en eau profonde, on ne retrouve aucun équipier : il faut alors se rendre à l´évidence : le lac les a engloutis. (Sur la Toile).

Equevilles [n. f. pl.]
Déchets ou copeaux, ordures ménagères. Patois savoyard écovlyë, « balayures » [Constantin], du latin scopula, petit balai.
Rendez vous dans les équevilles ou les dépots-ventes de votre quartier. (Sur la Toile).

Ermitage [n. m.]
Cépage de vin blanc du Valais. L´Ermitage ou Hermitage est une Marsanne Blanche.
Ermitage, c´est la dénomination usuelle du cépage et de son vin en Valais, où le nom de Marsanne, originaire des Côtes du Rhône, n´apparaît que très rarement. (Sur la Toile).

Ertet [n. m.]
Vaud : orteil.
La femme a l´habitude, elle boit une liqueur douce, elle va se reposer les ertets au défilé de mode, puis se réfugier aux femmes abstinentes. (Albert Itten et Roger Bastian, sur la Toile).

Escalade [n. pr. f.]
Genève : attaque du duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, contre la cité de Genève, dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Fête de l´Escalade : célébrée le 12 décembre. On chante :
Ah la belle Escalade, Savoyards, gare ! gare !

Esserber [v. tr.]
Terme de viticulture : désherber.

Esserbure [v. tr.]
Terme de viticulture : mauvaise herbe.

Esserter [v. tr.]
Essarter, défricher.

Essorbalé [adj.]
Savoie : perturbé, effrayé. Voir aussi époulailler.

Estive [n. f.]
Temps que le bétail passe à l´alpage en été, et par extension lieu où séjourne le bétail pendant l´été.
Avec de nombreux atouts : lait cru d´estive trait à la main, alimentation en liberté et variée aux flores de montagne, et par la suite affiné dans de bonnes conditions. (Sur la Toile).

Estomac (avoir bon) [loc. v.]
Se dit de quelqu´un qui chante fort.
Le Joseph, il a bon estomac.

Etertir [v. tr.]
Vaud : assommer. Patois genevois atarti, « épuisé de fatigue », étarti, « étendu à terre » [Constantin].
Des jeux !... oui, oui... oh, mais pas n´importe lesquels, puisque pour certains il s´agit, hélas, carrément d´étertir son (ou ses) adversaire. (Sur la Toile).

Etiaffer [v. tr.]
Suisse romande : écraser, équivalent du suisse romand éclaffer et du savoyard édiofer (communiqué par J.-D. Luiset).
C´est un jeu SM ou faut se saper en SS pour étiaffer les ricains avec des mausers ? (Sur la Toile).

Etire [n. f.]
Lacs et rivières romands : longue perche de bois ferrée à une extrémité.
A chaque bac sera adjointe une nacelle ayant au moins une rame et une étire. (Sur la Toile).

Etours [n. m. pl.]
Jura : tournis, vertige.

Etramer [v. tr.]
Savoie : retirer, ranger, serrer, patois savoyard entrama, etrama [Constantin], ancien français estremer, « repousser au loin ».
Tu n´as pas étramé la viande et le chien l´a emportée.

Etrouble [n. m.]
Eteule, herbe ou chaume qui reste après qu´on a fauché un champ. Genevois étrouble, patois savoyard etrobla, etroblie [Constantin]. Du latin stipula, « paille, chaume ».
(...) j´ai plein d´image (sic) de mon enfance ou (sic) dès que tous les canards nés en Dombes étaient volants nous les regardions avec mes grand-pères se poser dans les étroubles de blé pour glanner ! (sic) (Sur la Toile).

Etrullé [adj.]
Ebahi, éberlué, surpris, déconcerté.
Heu ! t´y Dieu permis, quelle histoire, j´en suis toute étrullée !. (Albert Itten et Roger Bastian, sur la Toile).

Eveillon [n. m.]
Soufflet violent, qui réveille.

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